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Traitements inhumains à Gaza: une enquête s'impose d’urgence selon Amnesty International

Face aux révélations accablantes sur le traitement réservé aux Palestiniens détenus par l’armée israélienne à Gaza, la communauté internationale doit immédiatement ouvrir une enquête indépendante. C’est le cri d’alarme lancé par Amnesty International dans un récent communiqué.


L’ONG s’inquiète du sort de « milliers » de Palestiniens victimes de « disparitions forcées » et soumis à des « mauvais traitements » lors de leur détention aux mains des forces israéliennes.


Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a également fait part le 16 décembre de son inquiétude, affirmant avoir reçu de « nombreux rapports troublants » provenant du nord de la bande de Gaza.


Des images authentifiées par le Laboratoire de preuves de crise d’Amnesty International sont accablantes : on y voit des prisonniers palestiniens « dénudés et contraints de s’agenouiller à terre en sous-vêtements, les mains attachées, avec des soldats israéliens debout au-dessus d’eux ». Une humiliation qui s’apparente à de la « torture » et constitue un « crime de guerre », selon Amnesty International.


Parmi les disparus figurent notamment deux journalistes, Nidal al-Waheidi et Haitham Abdelwahed, arrêtés le 7 octobre alors qu’ils couvraient une attaque du Hamas contre Israël. Depuis, les autorités israéliennes refusent de divulguer leur lieu de détention.


Le sort des prisonniers interpelle d’autant plus qu’Israël a déjà reconnu la mort en détention d’au moins six Palestiniens ces derniers mois, rapporte Amnesty International. D’après le quotidien israélien Haaretz, certains seraient détenus les « yeux bandés et les mains menottées » dans la base militaire de Beersheba.


L'organisation appelle à une « condamnation internationale » et à une « enquête urgente » sur ces violations caractérisées du droit international. Elle presse également le Hamas et les groupes armés de Gaza de libérer les otages civils qu’ils détiennent, un acte qui constitue également un « crime de guerre ».


La Rédaction

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