Le procureur de la République avait requis la lourde peine de dix ans de prison ferme et une amende de 100 000 dinars contre chacun des trois prévenus.
Le Tribunal criminel de première instance de Dar El Beïda à Alger, a condamné ce lundi 10 juillet, trois militants en l’occurrence, Merzouk Aït Younes, Belkacem Kara et Salim Khacer, à une peine de deux ans de prison ferme ainsi qu'une amende de 200 000 DA chacun, apprend-on auprès de Me Fetta Sadat, membre du Collectif de défense des détenus d'opinion.
Ils sont accusés d’ « apologies d’actes terroristes », d’« incitation à des actes racistes » et de« diffusion d’informations visant à porter atteinte à l'intérêt national ».
À moins que leur peine ne soit réduite en appel, ils ne pourront recouvrer leur liberté qu’en 2024.
Le procureur de la République avait requis la lourde peine de dix ans de prison ferme et une amende de 100 000 dinars à l’encontre de chacun des prévenus.
Pour rappel, les trois militants sont en détention depuis le 7 mars 2022, date à laquelle ils ont été arrêtés par les forces de la gendarmerie nationale de la wilaya de Tizi Ouzou.
Merzouk Aït Younes, enseignant du primaire à la retraite et chanteur, a été appréhendé à son domicile à Iboudraren, suite à une perquisition effectuée par les autorités.
Belkacem Kara, ancien gestionnaire à la retraite, connu pour son travail associatif et sa présidence de l'équipe de handball féminine de Ouacifs, a été arrêté chez lui au lycée Manseri Amer, avec perquisition de son domicile. Quant à Salim Khacer, il a été arrêté dans son village à Ath Yenni.
Sophie K