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Tunisie: Arrestation du vice-président du parti islamiste "Ennahdha"


Le vice-président du parti islamiste "Ennahdha" a été arrêté alors que les législatives, boycottées par l’opposition, ont battu des records d’abstention. L'Union générale tunisienne du travail, le syndicat le plus puissant du pays, a averti le président que le second tour des élections législatives devait être reporté pour "éviter le chaos".


L’ancien ministre de l’Intérieur (2011-2013) et chef du gouvernement (2013-2014), Ali Larayedh, 67 ans, a été entendu plusieurs heures au pôle judiciaire antiterroriste puis écroué dans la nuit de lundi à mardi. Il avait déjà été détenu trois jours en septembre.


Le vice-président du parti islamiste Ennahdha - majoritaire au Parlement de 2011 jusqu’au gel de l’Assemblée par le président Kaïs Saïed en juillet 2021 - est accusé, avec d’autres responsables de la formation à la colombe, dont le leader Rached Ghannouchi, d’avoir facilité le départ de 5000 à 6000 djihadistes vers la Libye, la Syrie et l’Irak.


L’enquête contre Ali Larayedh a été ouverte après le coup de force du président Kaïs Saïed le 25 juillet 2021.

La déclaration de l'UGTT de jeudi, selon laquelle le nouveau parlement n'aurait aucune légitimité, fait suite à un taux de participation record aux élections de samedi, où seuls 11,2 % des électeurs éligibles sont allée voter.


Le manque de participation a conduit l'opposition tunisienne à demander au président Kais Saied de démissionner.


Le président Saied avait suspendu le parlement dominé par l'opposition en juillet 2021, avant de modifier la constitution pour affaiblir l'institution et la subordonner à la présidence, dans ce que l'opposition a qualifié de "coup d'État".


L'UGTT, qui compte plus d'un million de membres, ne s'est pas entièrement alignée sur Saied ni sur l'opposition.



La Rédaction

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