Depuis le début de l'année, la morgue de la ville de Sfax, s’est retrouvée débordée par un trop grand nombre de corps de migrants après une série de naufrages.
Cette petile ville, est devenue une plaque tournante des traversées clandestines.
Les autorités locales ont dénombré plus de 220 morts et disparus, en majorité originaires d'Afrique subsaharienne, selon des sources judiciaires et une ONG.
Faouzi Masmoudi, porte-parole du tribunal de Sfax, indique à la presse que "dans la seule journée du jeudi 20 avril, au moins 30 personnes ont été enterrées." "L'hôpital a atteint sa capacité d'accueil." "Mardi dernier (25 avril), la morgue a reçu près de 200 corps, alors que la capacité de l'hôpital n'est que de 50 corps", a-t-il ajouté.
Les autorités ont indiqué que la ville de Sfax va redoubler d’effort pour aménager des sépultures dans les cimetières municipaux.
Les défunts sont enterrés après le prélèvement de leur ADN et l'attribution d'un numéro à chaque corps pour faciliter leur éventuelle identification par des proches.
Les départs de migrants africains de Tunisie se sont intensifiés après un discours le 21 février du président Kais Saied. Ce dernier avait affirmé que l’immigration relevait d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique » du pays.
La rédaction