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Vers l'extradition d'Assange: la liberté d’informer sur le banc des accusés

Alors que Julian Assange s'apprête à comparaître une nouvelle fois devant la justice britannique, qui décidera de son sort funeste, un spectre plane sur la planète : celui de l'extradition du fondateur de WikiLeaks vers les geôles américaines.

 

Un scénario cauchemardesque dénoncé par Amnesty International, dans la mesure où il bafouerait les droits fondamentaux d'Assange et porterait un coup fatal à la liberté de la presse à l'échelle mondiale.


« Ce qui est en jeu lors de ce procès, ce sont les risques pour les éditeurs et les journalistes d'investigation du monde entier », met en garde l'ONG. Car si les USA obtiennent gain de cause, c'est la crédibilité de toutes les démocraties qui sera entachée. « Le droit du public d'être informé sur ce que fait son gouvernement en son nom sera profondément compromis », s'alarme Amnesty.


Poursuivi pour espionnage, celui qui dévoila les bavures militaires américaines en Irak et en Afghanistan encourt la bagatelle de 175 ans derrière les barreaux. Un traitement d'une sévérité inouïe, digne des heures les plus sombres du Maccarthysme, qui ne manquera pas de jeter un froid dans tous les rédactions.


Car le message adressé par Washington est on ne peut plus clair : gare à ceux qui oseraient encore lever le voile sur nos magouilles au nom de la transparence démocratique. Fouiller dans les replis du pouvoir redeviendrait un crime passible des pires sanctions. Un retour en arrière de plusieurs décennies pour la liberté de la presse. 


La rédaction

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