Violences après la victoire du PSG : 45 individus poursuivis par la justice
- cfda47
- 2 juin
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Le Paris Saint-Germain (PSG) a remporté la Ligue des champions en battant l’Inter Milan sur un score impressionnant de 5-0. Cette victoire historique a déclenché des célébrations massives à Paris, notamment sur les Champs-Élysées, où plus de 100 000 personnes se sont rassemblées pour accueillir les joueurs. Cependant, les célébrations ont été marquées par des incidents et des violences.
Les festivités ont commencé avec une parade triomphale sur l’avenue mythique, suivie d’une réception à l’Élysée, où le président Emmanuel Macron a félicité l’équipe. La soirée s’est terminée au Parc des Princes, où un spectacle grandiose a été organisé avec des artistes renommés comme DJ Snake et Niska.
Incidents après PSG-Inter : 563 interpellations et des comparutions immédiates
Cependant, les célébrations ont été marquées par des incidents et des violences, notamment des pillages, des affrontements avec les forces de l’ordre, et des interpellations en masse3. Deux décès ont également été signalés, dont celui d’un jeune employé du chef Jean Imbert, tragiquement percuté par une voiture.
Des pillages, des affrontements avec les forces de l’ordre, et des incendies ont été signalés. 563 interpellations ont eu lieu, dont 491 à Paris, entraînant 307 gardes à vue. Deux décès ont été rapportés, dont celui d’un employé du chef Jean Imbert, tragiquement percuté par une voiture. À Grenoble, une voiture a heurté la foule, blessant quatre personnes, dont deux grièvement.
Prison, amendes, interdictions : quelles sanctions après les émeutes du PSG ?
Les poursuites judiciaires liées aux violences lors des célébrations du PSG en Ligue des champions ont débuté ce 2 juin 2025. Parmi les 45 personnes concernées, certaines font face à des comparutions immédiates, tandis que d’autres recevront des ordonnances pénales.
Les charges incluent des jets de projectiles, des violences sur les forces de l’ordre, ainsi que des dégradations de biens publics. Les audiences ont commencé à 13h30 au tribunal judiciaire de Paris, où plusieurs individus seront jugés pour leur implication dans les débordements. Ils risquent différentes sanctions judiciaires, selon la gravité des faits reprochés.
Les violences qui ont éclaté lors des célébrations du PSG après sa victoire en Ligue des champions ont été condamnées par plusieurs acteurs, notamment le Collectif Ultras Paris, qui affirme que les responsables des incidents ne sont pas des supporters du PSG. Le club lui-même a dénoncé ces actes comme étant contraires à ses valeurs, précisant qu’ils ne représentent en rien l’immense majorité de ses supporters.
Le Rassemblement National et La France Insoumise ont critiqué la gestion sécuritaire de l’événement, pointant des défaillances dans le maintien de l’ordre.
Jordan Bardella, président du RN, a dénoncé un "fiasco sécuritaire", affirmant que Paris a été livrée aux émeutiers. Sébastien Chenu, vice-président du RN, a qualifié le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau d’"idiot utile du gouvernement", estimant qu’il n’a pas les leviers pour agir. Laurent Jacobelli, porte-parole du RN, a déclaré que Retailleau était "coresponsable du chaos", critiquant un dispositif sécuritaire insuffisant.
Le parti propose des peines automatiques pour les mineurs et la suppression des allocations familiales en cas d’infraction. Éric Ciotti, allié du RN, a appelé à une réponse forte de l’État contre les "voyous".
Du coté de LFI, le député Antoine Léaument a notamment accusé le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, d’avoir organisé le chaos sur les Champs-Élysées, dénonçant l’usage massif de gaz lacrymogènes contre les supporters. Le parti estime que la réponse sécuritaire a été disproportionnée, et que les forces de l’ordre ont provoqué des tensions au lieu de les apaiser.
De son côté, Bruno Retailleau a rejeté ces accusations, affirmant que les violences étaient le fait de délinquants et non des véritables supporters du PSG. Le ministre de l’Intérieur, a condamné les actes de vandalisme et les violences urbaines survenus lors des célébrations.
Yacine M
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