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Le consulat d'Algérie à Paris accusé de pratiques discriminatoires par le RCD

  • cfda47
  • il y a 1 jour
  • 2 min de lecture
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Le RCD dénonce les pratiques du consulat d'Algérie à Paris qui refuse l'authentification de documents, contrairement aux autres consulats français. Le parti exige des explications du ministère des Affaires étrangères et le rétablissement de l'égalité de traitement.  


Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) dénonce les dysfonctionnements du consulat d'Algérie à Paris, accusé de refuser systématiquement l'authentification de documents essentiels aux ressortissants algériens. Dans un communiqué publié hier 1er septembre, le parti politique qualifie ces pratiques d'“arbitraires et discriminatoires”.  


Selon le RCD, cette situation contraste fortement avec le fonctionnement des autres représentations consulaires algériennes en France. “Alors que les consulats d'Algérie à Créteil, Bobigny, Toulouse, Lille, Marseille, Lyon et dans d'autres villes assurent ce service de manière régulière, conforme aux obligations de l'État et au respect des droits des citoyens, celui de Paris se singularise par un refus injustifié et répété, pénalisant gravement notre communauté”, précise Mohand Arezki Hamdous, Secrétaire National chargé de l'Émigration et des Relations avec les Institutions.  


Aussi, le RCD interpelle-t-il directement le Ministère des Affaires étrangères algérien en posant deux questions : “Le ministère a-t-il perdu toute autorité sur ses fonctionnaires consulaires ?” et “Le consulat de Paris agit-il désormais comme un État dans l'État, en dehors de tout cadre légal et réglementaire ?”. Ces interrogations visent à obtenir des clarifications sur la chaîne de commandement et la supervision des services consulaires.  


Le parti politique rappelle les principes fondamentaux qui doivent régir l'action consulaire. “Les Algériennes et Algériens établis à l'étranger ont droit à un service public égalitaire, efficient et respectueux”, affirme le communiqué. Il insiste sur le fait qu' “aucun responsable consulaire n'a mandat pour bafouer les obligations de l'État ni pour distribuer les droits selon son humeur ou ses préférences”.  


Pour remédier à cette situation, le RCD formule trois exigences précises adressées au Ministère des Affaires étrangères. Il réclame d'abord “la cessation immédiate de cette pratique illégale et discriminatoire”, puis “la clarification des instructions données à l'ensemble des représentations diplomatiques et consulaires". Enfin, le parti demande "le rétablissement sans délai de l'autorité de l'État et de l'égalité de traitement des citoyens, partout où bat le cœur de l'Algérie à l'étranger”.  


Le choix du RCD de rendre publique cette affaire démontre l'ampleur du mécontentement au sein de la communauté algérienne de Paris. En évoquant une gestion qui “s'éloigne de l'État de droit et des valeurs républicaines”, le parti établit un parallèle avec les dysfonctionnements institutionnels observés en Algérie même.  


Cette controverse intervient alors que les relations entre l'Algérie et sa diaspora constituent un enjeu politique et économique important. Les transferts de fonds des émigrés représentent une source significative de devises pour le pays, tandis que la diaspora joue un rôle dans les dynamiques politiques nationales.  


Le RCD conclut son communiqué en réaffirmant son engagement à rester "pleinement mobilisé aux côtés de notre communauté établie à Paris et dans le monde, pour défendre ses droits et dénoncer tout arbitraire administratif”. 


Amine B.  


 
 
 

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