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Séquestration d’Amir DZ: des gitans seraient impliqués dans l’enlèvement

  • cfda47
  • il y a 3 minutes
  • 3 min de lecture

L’affaire de la séquestration d’Amir DZ connaît un nouveau rebondissement avec des révélations mettant en cause des gitans de Pontault-Combault, supposément recrutés pour organiser son enlèvement. Selon un rapport de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), un ex-haut responsable de l’ambassade algérienne à Paris serait aussi impliqué dans l’enlèvement d’Amir Boukhors, alias Amir DZ, en avril 2024. Cette affaire est devenue un point de tension majeur entre la France et l'Algérie, mêlant enjeux diplomatiques.


Les enquêteurs soupçonnent que l’opération aurait été commanditée par Alger, avec la participation de trois espions algériens. L’enlèvement aurait visé à exfiltrer Amir DZ vers l’Algérie en passant par l’Espagne, où il risque 20 ans de prison.


Révélations de la DGSI sur le rôle des agents algériens sous couverture diplomatique

L’opposant algérien avait été enlevé le 29 avril 2024 dans le Val-de-Marne avant d’être relâché le 1er mai. L’enquête, initialement menée à Créteil, a été reprise en février 2025 par le Parquet national antiterroriste (Pnat) et confiée à la DGSI et à la Brigade criminelle. Trois hommes, dont un agent consulaire algérien, ont été mis en examen mi-avril pour arrestation, enlèvement et séquestration en relation avec une entreprise terroriste.


Le rapport de la DGSI évoque la possible participation d’un quatrième protagoniste, S. S., présenté comme un sous-officier algérien de la DGDSE, un service de renseignement algérien. Il aurait été présent à Paris sous couverture diplomatique en tant que Premier secrétaire de l’ambassade d’Algérie, mais n’a pas été arrêté. Son téléphone aurait borné plusieurs fois près du domicile d’Amir Boukhors et d’un bar où il avait ses habitudes, plus d’un mois avant l’enlèvement, et aurait retiré 2000 euros la nuit de l’enlèvement, possiblement pour rémunérer les ravisseurs.


En réponse à l'incarcération d'un agent consulaire algérien, l'Algérie a expulsé 12 agents français, ce qui a conduit la France à appliquer des mesures de réciprocité.


Cette affaire a provoqué des tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie, notamment après l’incarcération de l’agent consulaire mis en cause. Amir Boukhors, réfugié en France depuis 2016, fait l’objet de neuf mandats d’arrêt internationaux émis par l’Algérie, qui souhaite le juger pour escroquerie et infractions terroristes.


Séquestration d’Amir DZ : un enlèvement orchestré sur fond de crise diplomatique

Amir DZ est un opposant virulent au régime algérien, dénonçant régulièrement des affaires de corruption et de répression politique est ciblé par neuf mandats d’arrêt internationaux émis par l’Algérie, qui souhaite le juger pour escroquerie et infractions terroristes. Il est considéré comme un irritant majeur pour le régime algérien. Son influence dépasse largement le cadre des réseaux sociaux.


Son enlèvement aurait été commandité par des cercles proches du pouvoir algérien, mais les exécutants auraient finalement renoncé à l’exfiltration vers l’Algérie. L’enquête sur son enlèvement en France en avril 2024 a révélé que l’opération aurait été commanditée depuis les plus hautes sphères diplomatiques algériennes. Des espions auraient opéré sous couverture diplomatique pour orchestrer son kidnapping, ce qui montre à quel point il est perçu comme une menace.


La France refuse d'extrader Amir DZ pour plusieurs raisons juridiques et politiques. La justice française considère que l'opposant algérien pourrait être exposé à des traitements inhumains ou à des poursuites politiques s'il était extradé. Bien qu'il soit officiellement poursuivi pour escroquerie et infractions terroristes, la Cour d'appel de Paris estime que ces accusations sont motivées par son activisme contre le régime algérien.


La France exige des garanties sur un procès équitable, ce que l'Algérie peine à fournir, et puis Amir DZ a demandé l'asile en France, ce qui complique toute procédure d'extradition.


Ces éléments expliquent pourquoi la France rejette les demandes d'extradition malgré les pressions diplomatiques.


En somme, Amir DZ est un acteur clé de l’opposition algérienne, dont les actions et les révélations dérangent profondément le pouvoir en place. Cette affaire illustre les tensions croissantes entre la France et l’Algérie, notamment sur la question des opposants politiques réfugiés en Europe.


Yacine M





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