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Washington a utilisé son droit de veto: Rejet de l'adhésion de la Palestine à ONU

Le projet de résolution d'adhésion palestinienne a recueilli 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU. Washington a utilisé son veto contre la demande d'intégration pleine et entière à l'ONU de la Palestine, qui a un statut d'« Etat non membre observateur ».


Le projet de résolution présentée par l'Algérie, qui recommandait l'adhésion palestinienne, a recueilli 12 votes pour - dont celui de la France-, 1 contre et 2 abstentions (Royaume-Uni et Suisse).


« L'Etat de Palestine est inévitable, il est réel », a rétorqué l'ambassadeur palestinien, Riyad Mansour. L'Autorité palestinienne a dénoncé une « agression flagrante contre le droit international ».


Depuis plusieurs semaines, les Palestiniens, qui ont depuis 2012 le statut inférieur « d'Etat non-membre observateur », ainsi que les pays arabes, imploraient le Conseil d'accepter qu'un « Etat palestinien » - déjà reconnu unilatéralement par 137 Etats membres de l'ONU, selon le décompte de l'autorité palestinienne - prenne sa place « légitime » au sein des Nations unies.


« Aujourd'hui est une triste journée », a déploré le nouvel ambassadeur chinois Fu Cong. « Le rêve du peuple palestinien a été anéanti ». Mais malgré le veto américain, le soutien « écrasant » des membres du Conseil « envoie un message très clair : l'État de Palestine mérite sa place » à l'ONU, a lancé l'ambassadeur algérien Amar Bendjama, promettant au nom du groupe arabe de présenter à nouveau cette requête ultérieurement. « Oui, nous reviendrons, plus forts et plus bruyants ».


L'admission d'un État à l'ONU doit recevoir une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix sur 15 en faveur, sans veto d'un membre permanent), puis être approuvée par l'Assemblée générale, à la majorité des deux-tiers.


La rédaction








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