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Alger, capitale de la culture hassaniya 2025 : une célébration du patrimoine saharien

  • cfda47
  • il y a 7 heures
  • 3 min de lecture

L’Algérie a été désignée capitale de la culture hassaniya 2025, une reconnaissance qui met en lumière l’héritage culturel saharien partagé entre plusieurs pays du Maghreb et du Sahel. La cérémonie d’ouverture de cet événement se tiendra le 21 juin 2025 au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger.


La première édition de la manifestation culturelle hassaniya s’est tenue en 2024 à Nouakchott, en Mauritanie. Cet événement a marqué le début d’une initiative visant à préserver et promouvoir la culture hassaniya, qui s’étend du Sahara occidental au nord du Mali.


La culture hassaniya est reconnue comme un élément essentiel du patrimoine saharien, avec des événements mettant en avant ses traditions orales, sa musique et son artisanat. Elle est reconnue comme une composante essentielle de l’identité saharienne, et plusieurs initiatives visent à la préserver, notamment à travers des festivals, expositions et événements culturels.


Un bouclier symbolique pour l’Algérie

L’ambassadeur d’Algérie en Mauritanie, Amine Sid, a reçu le bouclier de la manifestation des mains du président de l’Union internationale des écrivains de Hassaniya, Edou Ould Beniouk. Cette distinction marque le passage du flambeau culturel à l’Algérie, après une première édition organisée en 2024 à Nouakchott.


Une programmation riche et variée

L’événement mettra en avant les traditions orales, la poésie, la musique, les arts populaires et les coutumes propres à la culture hassaniya. Plusieurs conférences, expositions et spectacles sont prévus pour célébrer cet héritage, qui s’étend du sud algérien à la Mauritanie, en passant par le Sahara occidental et le nord du Mali.


Un patrimoine préservé et valorisé

La culture hassaniya est issue d’un mélange entre les Arabes et les Berbères. Elle est un héritage saharien qui s’étend sur plusieurs pays du Maghreb et du Sahel, notamment l’Algérie, la Mauritanie, le Maroc, le Sahara occidental et le Mali. Elle se distingue par son dialecte arabe hassanya, influencé par le berbère zenaga, formant ainsi une langue riche utilisée dans la poésie et les échanges quotidiens.


La culture hassaniya est associée aux Banu Hassan, une tribu arabe bédouine qui s’est installée en Mauritanie et dans certaines régions du Sahara. Cependant, elle a été fortement influencée par les populations berbères, notamment à travers la langue zenaga, un ancien dialecte berbère qui a laissé son empreinte sur le hassanya, le dialecte arabe parlé dans ces régions.


Ainsi, les peuples qui parlent le hassanya aujourd’hui sont souvent d’origine mixte, avec des racines arabes et berbères arabisées. Cette fusion culturelle se reflète dans les traditions, la musique, l’artisanat et le mode de vie des populations sahariennes.


La musique et la poésie occupent donc une place centrale dans cette culture, avec des chants traditionnels qui racontent l’histoire des peuples du désert, véhiculant leurs récits et leurs valeurs. L’artisanat y est également très développé, les habitants du Sahara ayant perfectionné des savoir-faire ancestraux en tissage, bijouterie et fabrication de tentes traditionnelles (khaïma), véritables symboles du mode de vie nomade.


Enfin, la gastronomie hassaniya repose sur des recettes typiques du désert, où le thé saharien, préparé avec un rituel précis, accompagne des plats tels que le méchoui ou des préparations à base de mil et de dattes, reflétant les ressources naturelles de la région.


Un pont culturel entre les peuples du Sahara

Lors de la remise du bouclier, l’ambassadeur algérien a souligné que la culture hassaniya constitue un "pont humain précieux", renforçant les liens entre les peuples de la région. Dans cette dynamique, la Mauritanie sera l’invitée d’honneur du Salon international du livre d’Alger (SILA) 2025, une initiative visant à approfondir les échanges littéraires et intellectuels entre les deux pays.


En 2024, la première édition de la manifestation culturelle hassaniya s’est tenue à Nouakchott, en Mauritanie, avant que l’Algérie ne prenne le relais en 2025. Cette reconnaissance s’inscrit dans une volonté de préserver et promouvoir cette culture, qui s’étend du Sahara occidental au nord du Mali.


Avec cette distinction, Alger devient un centre de rayonnement culturel, affirmant son rôle dans la préservation et la promotion du patrimoine saharien.


La rédaction

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