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Amnesty International exige la libération immédiate des otages civils à Gaza

Dans un communiqué sans appel publié le 9 novembre 2023, Amnesty International condamne avec la plus grande fermeté la prise d'otages de civils israéliens par le Hamas et d'autres groupes armés à Gaza. Au moins 240 civils et militaires sont retenus en otage dans des conditions inhumaines depuis le 7 octobre, dont 33 enfants.

L'ONG rappelle que la prise d'otages est un crime de guerre absolument prohibé par le droit international. Elle exige « la libération totale, immédiate et sans aucune condition de tous les otages civils », a martelé Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International. Et d’ajouter : «Il (Hamas) devrait tout au moins permettre immédiatement à des observateurs·trices indépendants de rendre visite aux otages pour qu’ils puissent s’assurer de leur bien-être et faciliter la communication avec leurs proches».

Cité par l’ONG, Ella Ben Ami, dont les parents âgés et malades sont retenus captifs, implore désespérément : « Nous voulons revoir nos parents, vivants et en bonne santé. Ma mère risque de ne pas survivre faute de ses médicaments vitaux ; le temps presse cruellement. »

Yonatan Zeigen, fils d'une otage de 74 ans, déplore avec force « l'incapacité des deux parties à instaurer la paix depuis tant d'années. Je réclame un cessez-le-feu immédiat et la libération de tous les otages civils, comme première étape indispensable sur la voie d’une solution juste et pérenne au conflit dans la région. »

Dans ce sillage, l'ONG enjoint au Hamas de respecter scrupuleusement le droit international envers les otages. « Tous les otages doivent avoir accès au Comité international de la Croix-Rouge et être autorisés à communiquer avec leur famille. Ceux qui sont blessés ou malades doivent recevoir des soins médicaux ». Et de poursuivre : « Le Hamas et les autres groupes armés doivent également veiller à ce que les otages et les autres personnes captives soient gardés dans des lieux distants des objectifs militaires, où les risques d’être touchés par des frappes israéliennes sont réduits au minimum. Ils ne doivent en aucune circonstance être utilisés comme boucliers pour protéger des objectifs militaires contre des attaques ».

Enfin, Amnesty International exige un arrêt complet des bombardements israéliens sur Gaza, qui mettent délibérément en danger les civils palestiniens et les otages.

«Le bombardement incessant de Gaza par Israël, qui prend notamment la forme d’attaques illégales et aveugles, a tué plus de 10 000 Palestinien·ne·s dont 4 200 enfants, selon le ministère palestinien de la Santé. Il met également en danger les civil·e·s qui sont retenus en otage à Gaza, et ne tient aucun compte des appels lancés par les familles israéliennes qui demandent que le bien-être des otages soit considéré comme une priorité lors de ces opérations », a déclaré Agnès Callamard.



La Rédaction

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