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Amnesty International s'inquiète de la surveillance numérique aux Emirats avant la COP28

À l'approche de la COP28 sur le climat, qui se tiendra à Dubaï à partir du 30 novembre, l'ONG Amnesty International s'inquiète de «l'utilisation par les autorités émiraties de la surveillance numérique » pendant cet événement majeur.


Dans un communiqué, Amnesty rappelle que «la surveillance numérique ciblée est depuis longtemps utilisée aux Émirats arabes unis pour écraser la dissidence et étouffer la liberté d'expression».


L'ONG cite notamment le cas du défenseur des droits humains Ahmed Mansoor, «surnommé le dernier défenseur des droits humains aux Émirats », qui a fait l'objet de cyberattaques avant son arrestation en 2017. Emprisonné depuis plus de six ans pour avoir critiqué ouvertement les autorités, Ahmed Mansoor illustre selon Amnesty les dérives autoritaires du régime émirati.


L'ONG craint ainsi que les participants à la COP28, notamment les défenseurs des droits humains et représentants de la société civile, ne soient la cible de « logiciels espions » pendant leur séjour à Dubaï. Pourtant, en tant que pays hôte, les Émirats se sont engagés à garantir la liberté d'expression des militants écologistes.


Amnesty demande donc aux autorités émiraties de «ne pas soumettre à une surveillance électronique illégale les participants à la conférence », et de leur permettre d'utiliser des « applications de communication internationale respectueuses de la vie privée ». L'ONG appelle également à ce que les militants puissent recourir à des « moyens de communication sûrs et cryptés » pendant la COP28.


La Rédaction

 


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