Le président de l’Alliance pour une Kabylie libre (AKAL), Bouaziz Aït Chebib a, écopé d’une peine de « 14 mois de prison ferme ». Les plaidoiries ont duré toute la nuit.
47 militants kabyles, accusés de terrorisme et dont certains sont en détention préventive depuis plus de deux années ont été donc jugés hier soir par le tribunal criminel de Dar El Beïda.
Une quarantaine d’avocats se sont relayés pour plaider leur libération sans condition.
Imprégnée d’un engagement farouche en faveur de la liberté et de la démocratie, Bouaziz Aït Chebib a, milité dés son jeune age au sein du MCB (Mouvement Culturel Berbère), puis à l’âge de 16 ans, alors qu’il est encore mineur, il adhère au parti politique le RCD ( Rassemblement pour la Culture et la Démocratie.), qu'il finit par le quitter en 1995.
Bouaziz Ait-Chebib intègre le MCB Coordination Nationale (proche du RCD) où il occupe alors deux postes durant l’année du Boycott scolaire. Etant étudiant kabyle à Alger, il est élu vice-président du bureau d’Alger et président de la coordination des étudiants amazighs durant l’action héroïque du boycott scolaire où il a été l’un des rarissimes étudiants kabyles à avoir boycotté l’année universitaire 94/95 en dehors de la Kabylie.
La Rédaction