Une nouvelle tragédie maritime s'est produite sur la route migratoire algérienne, passée largement sous silence médiatique. Une embarcation partie de Tipaza le 31 juillet 2024, transportant 14 personnes algériennes, dont une femme et un mineur, a fait naufrage dans les eaux internationales.
Le 9 août, soit plus d'une semaine après le départ, un corps a été retrouvé en haute mer, a rapporté Francisco Jose Clemente Martin, membre du Centre international pour l’identification des migrants disparus (CIPIMD). Il s'agirait d'un homme de 46 ans, déjà pré-identifié par les autorités. Les 13 autres passagers sont toujours portés disparus, laissant leurs proches dans l'angoisse et l'incertitude.
Cette tragédie souligne une fois de plus les dangers mortels auxquels s'exposent les Harragas (migrants) tentant la traversée de la Méditerranée. Elle met en lumière l'urgence d'une réponse humanitaire et politique à ces drames qui se jouent régulièrement en mer.
Parallèlement à ce drame, dans la nuit de mardi à mercredi, les îles Baléares ont été le théâtre d'une arrivée massive de migrants. Huit embarcations ont atteint les côtes de l'archipel espagnol, transportant un total de 113 personnes, principalement originaires d'Algérie.
Les arrivées se sont réparties entre Formentera et l'île de Cabrera. Formentera a accueilli cinq embarcations totalisant 65 personnes, tandis que trois embarcations transportant 48 personnes ont atteint l'île de Cabrera. Parmi les arrivants, on compte majoritairement des Algériens, avec la présence d'un migrant subsaharien.
Toutes ces personnes ont été signalées en bon état de santé à leur arrivée, un soulagement face au drame qui s'est joué quelques jours plus tôt.
Sophie K.
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