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En rétention judiciaire à Paris: Aksel Bellabbaci vient de quitter le Palais de justice

  • cfda47
  • 21 juin 2024
  • 2 min de lecture

Alors que l’Algérie demande son extradition pour des faits qualifiés de terrorisme, Aksel Bellabbaci, un haut responsable du Mouvement d’autonomie de la Kabylie (MAK), etait en rétention judiciaire à Paris depuis hier, jeudi 20 juin, a appris l’Agence France-Presse (AFP).


Aksel Bellabaci, âgé de 41 ans, responsable de premier plan du MAK-Anavad et qui vit en France depuis de nombreuses années dans l’attente d’un statut de réfugié politique, a été mis en garde-à-vue à Paris, hier, jeudi 20 juin.


Selon des informations concordantes, ce proche collaborateur de Ferhat Mehenni, a répondu à une convocation de la police parisienne.


Dans un communiqué, le MAK, classé comme organisation terroriste par Alger, a annoncé l’arrestation de M. Bellabbaci, « responsable de premier plan » du mouvement, qui « vit en France depuis de nombreuses années et est dans l’attente d’un statut de réfugié politique au pays de Voltaire ». Cette arrestation fait suite à « une convocation de la police parisienne (…) en raison d’un mandat d’arrêt international émis à son encontre par l’Algérie, dans le cadre de l’affaire des incendies de forêt de 2021 ayant coûté la vie à plusieurs centaines de personnes en Kabylie. »


Une source judiciaire a confirmé au quotidien Le Monde que M. Bellabbaci avait « été placé en rétention judiciaire dans le cadre d’une demande d’extradition émanant des autorités judiciaires algériennes qui le recherchent pour des faits qualifiés de terrorisme. »


Ce mouvement né dans le sillage du «printemps noir », en 2001, est accusé par les autorités algériennes d’avoir des visées «séparatistes ».


Aksel Ballabbaci vient de quitter le Palais de justice où plusieurs militants, dont le Président du mouvement MAK, l’attendaient.


M. Ballabbaci ne s’est pas rendu en Algérie depuis août 2019. Il fait partie des six membres du MAK classés « terroristes » par les autorités, selon un arrêté publié au Journal officiel en février 2022.


Il est sous le coup de plusieurs condamnations par contumace en Algérie : vingt ans ferme en juillet 2023, perpétuité en novembre 2022 avec émission d’un mandat d’arrêt international.


La rédaction






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