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Fin des évacuations médicales: l’Algérie renforce sa prise en charge locale

  • cfda47
  • il y a 7 heures
  • 2 min de lecture

L’Algérie réduit progressivement les évacuations médicales à l’étranger pour les maladies cardiovasculaires, en favorisant une prise en charge sur son territoire. Cette décision vise à renforcer la prise en charge locale et à réduire les coûts liés aux soins à l’étranger.


L’Algérie met progressivement un terme aux évacuations médicales à l’étranger pour les maladies cardiovasculaires, optant pour une prise en charge locale. Cette décision s’inscrit dans une volonté de renforcer l’indépendance sanitaire du pays et intervient dans un contexte de polémiques sur le coût des soins des patients algériens en France.


Le gouvernement investit dans des équipements médicaux de pointe pour améliorer la prise en charge locale. Des programmes de formation sont mis en place pour augmenter le nombre de cardiologues et de chirurgiens spécialisés. Certains malades s’inquiètent de la qualité des soins en Algérie et de l’accès aux traitements avancés.


Évacuations médicales : l’Algérie privilégie désormais une prise en charge locale

Le gouvernement algérien a annoncé que plusieurs hôpitaux publics et privés seront impliqués dans cette transition vers une prise en charge locale des maladies cardiovasculaires :

  • Centre hospitalier universitaire Mustapha Pacha (Alger) : Renforcement du service de cardiologie et acquisition de nouveaux équipements.

  • Hôpital Militaire de Aïn Naâdja : Modernisation des unités de soins intensifs et chirurgie cardiaque.

  • CHU d’Oran et de Constantine : Déploiement de nouvelles techniques d’interventions cardiovasculaires.


Le budget alloué à cette réforme serait d’environ 75 millions d’euros, comprenant l’achat de matériel, la formation des médecins et la modernisation des infrastructures.


L’Algérie envisage de collaborer avec des pays comme la Belgique, l’Italie et la Turquie pour des soins spécialisés. Le président Abdelmadjid Tebboune affirme que cette réforme vise à éviter les polémiques inutiles et à renforcer l’indépendance sanitaire du pays.


L’Algérie mise sur plusieurs axes pour garantir une prise en charge efficace des maladies cardiovasculaires sans recours à des évacuations à l’étranger avec la création d’un système informatisé pour optimiser le suivi des patients et faciliter l’accès aux soins dans le pays.


Développement de centres spécialisés et ouverture et modernisation d’unités de cardiologie dans les grands hôpitaux. Acquisition d’équipements de pointe : Scanner cardiaque, angiographie et matériel de chirurgie dernier cri.


Augmentation du nombre de spécialistes et formations accélérées pour cardiologues et chirurgiens, avec des partenariats internationaux et renforcement des capacités des hôpitaux régionaux afin de limiter les transferts vers les grandes villes.


Collaboration avec des pays étrangers et signature d’accords avec l’Italie et la Turquie pour l’envoi de médecins formateurs et de matériel médical.


Les professionnels de santé saluent cette avancée mais demandent plus de moyens pour garantir des soins de qualité et les patients expriment des craintes sur l’accès aux soins et la rapidité des interventions en Algérie.


La réduction des évacuations concerne en grande partie les soins en France, où les frais hospitaliers des patients algériens faisaient l’objet de critiques régulières. Les autorités algériennes assurent que cette mesure vise à rendre le pays autonome en matière de santé, tout en réduisant les dépenses publiques.


Cette réforme marque un tournant stratégique pour l’Algérie, qui cherche à renforcer son système de santé et à limiter les coûts liés aux soins à l’étranger.


Nadia B

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