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Fraude aux retraites en Algérie: la Cour des comptes alerte sur des pertes massives

  • cfda47
  • 27 mai
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 mai


La Cour des comptes française estime que la fraude aux pensions versées en Algérie pourrait atteindre entre 40 et 80 millions d’euros, notamment à cause de décès non déclarés. L’information a été révélée dans le rapport 2025 de la Cour des comptes, publié hier, le 26 mai 2025. Le rapport met en lumière des fraudes importantes dans le versement des pensions de retraite françaises à l’étranger, notamment en Algérie.


La fraude aux retraites en Algérie est un problème préoccupant mis en lumière dans le rapport 2025 de la Cour des comptes, publié le 26 mai 2025. Cette fraude serait principalement due à des décès non déclarés, permettant à des familles de continuer à percevoir des pensions de personnes décédées. Ce rapport met en lumière des irrégularités dans le versement des pensions, notamment des décès non déclarés, de fausses attestations et d’un manque de contrôle rigoureux qui représenteraient entre 40 et 80 millions d’euros de fraude.


Pensions de retraite : la Cour des comptes alerte sur des versements indus à l’étranger

L’Algérie est le premier pays bénéficiaire des pensions du régime général français, avec 1,1 milliard d’euros versés chaque année. En comparaison, le Portugal reçoit 800 millions d’euros, l’Espagne 500 millions, et le Maroc 400 millions. La fraude représente entre 3,6 % et 7,3 % du total des pensions versées hors de France.


Face à cette situation, la Cour des comptes recommande un renforcement des contrôles, notamment par des échanges de données informatisées et la délégation des vérifications à des partenaires locaux.


Depuis 2022, des contrôles sur pièces ont permis de détecter entre 2 et 5 % de décès non déclarés dans les échantillons examinés.


La Cour des comptes recommande de déléguer les contrôles à des partenaires locaux et de renforcer les échanges de données informatisées.


L’Algérie n’a pas encore publié de réponse officielle au rapport de la Cour des comptes française sur les fraudes aux pensions de retraite. Cependant, ce sujet suscite des débats et pourrait entraîner des discussions diplomatiques entre les deux pays.


Fraude ou négligence ? Ce que révèle le rapport de la Cour des comptes sur les pensions en Algérie

Chaque année, la France verse plus d’un milliard d’euros de pensions de retraite en Algérie. Pourtant, ce récent rapport de la Cour des comptes révèle que plusieurs dizaines de millions d’euros pourraient être indûment perçus en raison de décès non déclarés et d’autres irrégularités administratives.


Alors, s’agit-il d’une fraude organisée ou d’un simple dysfonctionnement administratif ? Ce scandale soulève des interrogations cruciales sur la gestion des pensions à l’international et sur les contrôles insuffisants pour éviter ces dérives.


Certains pointent une responsabilité partagée entre les autorités françaises et algériennes. Des bénéficiaires ou intermédiaires exploitent le système.


Cette affaire illustre les défis des pensions à l’international. Des réformes sont nécessaires pour éviter de nouvelles fraudes.


Relations franco-algériennes et pensions de retraite : un dossier sensible

Le gouvernement algérien envisage le renforcement des contrôles administratifs et la mise en place d’une interconnexion numérique entre les services de l’état civil et de la retraite, mais également des sanctions renforcées pour les fraudes avérées et des audits pour détecter d’éventuelles irrégularités persistantes.


La modernisation des services de retraite en Algérie repose sur deux axes majeurs :

Renforcement des contrôles administratifs et Interopérabilité numérique entre les services.


L’objectif du renforcement des contrôles administratifs est de lutter contre la fraude aux pensions en améliorant la vérification des bénéficiaires. Cela passe par des audits réguliers pour détecter les anomalies dans les paiements. Une mise à jour automatique des fichiers pour éviter le versement de pensions à des personnes décédées et un croisement des données avec les services de l’état civil pour identifier les cas frauduleux.


La Caisse Nationale des Retraites (CNR) a lancé une plateforme numérique permettant une meilleure coordination avec l’état civil. Cette interconnexion vise à automatiser la déclaration des décès pour stopper immédiatement les paiements indus. Faciliter l’accès aux documents administratifs pour les retraités, sans déplacement et accélérer le traitement des dossiers grâce à une base de données centralisée.


Ces mesures devraient réduire les fraudes et simplifier les démarches pour les retraités algériens.


La rédaction

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