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L’Algérie investit dans ses quartiers populaires : un tournant urbain ?

  • cfda47
  • il y a 2 jours
  • 3 min de lecture

L’Algérie compte plusieurs quartiers défavorisés, où les conditions de vie sont souvent précaires, en raison de divers facteurs économiques, sociaux et urbains.


De nombreux quartiers en Algérie font face à des problèmes d’urbanisme, avec des habitations insalubres et un accès limité aux services essentiels. Le gouvernement a annoncé un programme visant à réhabiliter 56 sites, ciblant près de 135 000 habitants. Un budget de 350 millions d’euros est mobilisé pour soutenir le commerce légal et favoriser le développement économique de ces zones.


Réhabilitation urbaine : vers une transformation durable des villes algériennes

Parmi ces quartiers concernés, figurent ceux d'Alger, Annaba, Oran et Constantine:


Quartiers précaires à Alger:

El Carrière:

L’un des quartiers les plus pauvres de la capitale, marqué par des logements précaires. Il est connu par son manque d’infrastructures de base, avec des rues souvent détériorées et un accès limité aux services publics. Les habitants attendent des programmes de relogement et d’amélioration des conditions de vie.


Diar El Kef:

Aussi appelé El Carrière. Situé sur les hauteurs de Bab El Oued, ce quartier est marqué par des logements insalubres et une forte promiscuité.


Climat de France:

Un quartier populaire où les infrastructures sont limitées et les conditions de vie difficiles.


L’Algérie a mis en place plusieurs initiatives d’investissement pour améliorer les conditions de vie dans les quartiers précaires d’Alger. Plusieurs quartiers bénéficient de travaux de rénovation pour moderniser les infrastructures. Un budget de 350 millions d’euros a été mobilisé pour encourager le développement économique dans ces zones.


Des programmes de relogement sont en cours pour les familles vivant dans des habitations insalubres. Des investissements sont prévus pour renforcer l’accès à l’eau potable, à l’électricité et aux transports.


Quartiers précaires à Annaba

Sidi Salem:

Un secteur périurbain confronté à des difficultés sociales et économiques. Situé en périphérie d’Annaba, ce quartier souffre d’un taux élevé de chômage et de difficultés économiques. Les habitants vivent dans des logements vétustes, avec un accès limité aux ressources sanitaires et éducatives.


El M’Haffeur:

Ce quartier fait face à des problèmes d’urbanisme et de précarité, avec une tendance à la gentrification qui pousse certains habitants à quitter les lieux.


Sidi-Harb:

Un bidonville situé à l’ouest d’Annaba, qui a bénéficié en 1994 d’un programme de résorption de l’habitat précaire, financé par la Banque mondiale.


Auzas, Lauriers Roses, Jebette Lihoud, Bormette El Gaz, La Colonne et Pont Blanc:

Ces quartiers, datant de l’époque coloniale, sont connus pour leurs conditions de vie très précaires, avec des logements vétustes et un manque d’infrastructures.


Des projets de relogement et de modernisation ont été mis en place, mais certains habitants dénoncent une exclusion sociale et une absence de solutions adaptées.


Le programme de résorption de l’habitat précaire à Sidi-Harb a introduit des logements évolutifs, mais son efficacité reste discutée.


Certains quartiers populaires nécessitent une rénovation urgente, notamment pour améliorer l’accès aux services essentiels.



Quartiers précaires à Oran :

Plusieurs zones en périphérie de la ville souffrent d’un manque d’infrastructures et de services essentiels. Plusieurs quartiers défavorisés font face à des conditions de vie précaires. Manque d’accès à l’eau potable et à l’électricité dans certaines zones. Conditions de logement précaires, avec des habitations souvent insalubres.


Difficultés économiques, avec un taux de chômage élevé et peu d’opportunités professionnelles. Accès limité aux services de santé et d’éducation, ce qui complique le quotidien des habitants.


Sidi El Houari:

Quartier historique mais marqué par la vétusté des logements et des infrastructures insuffisantes.


Les Planteurs:

Zone périurbaine où les habitants rencontrent des difficultés d’accès aux services publics.


Medioni:

Un quartier populaire confronté à des problèmes de logement et de précarité sociale.


El Hamri:

Secteur dense avec des logements anciens et un accès limité aux équipements modernes.


Hai Es Sabah:

Quartier en périphérie où les infrastructures restent insuffisantes pour répondre aux besoins des habitants.


Des programmes de rénovation urbaine ont été lancés pour améliorer les conditions de vie. Le gouvernement prévoit des investissements pour moderniser certaines infrastructures. Des projets de relogement sont en cours pour les familles vivant dans des logements insalubres.


Quartiers dégradés à Constantine :

À Constantine, plusieurs quartiers nécessitent une réhabilitation urgente pour améliorer les conditions de vie.


La vieille ville:

Un programme de réhabilitation a été lancé pour préserver le patrimoine historique et moderniser les infrastructures.


Souika:

Quartier traditionnel marqué par la dégradation des habitations, avec plus de 180 maisons en ruine.


El Gammas, Sidi Mabrouk et Bellevue:

Secteurs urbains nécessitant des travaux de rénovation pour améliorer l’accès aux services essentiels.


Un investissement public de 370 millions de dinars a été alloué pour la restauration des ruelles de la vieille ville. Le gouvernement met en place une stratégie nationale alliant développement durable et préservation du patrimoine.


Des projets visent à valoriser les actifs urbains et à moderniser les équipements pour renforcer l’attractivité économique et culturelle de la ville.


Investissements et relogement : l’Algérie mise sur l’avenir de ses villes

L’Algérie investit massivement dans la réhabilitation urbaine, visant à améliorer les quartiers populaires et à dynamiser l’économie locale. Le pays s’engage dans une transformation urbaine profonde, visant à améliorer le quotidien des habitants de quartiers populaires. Les investissements en cours montrent une volonté de modernisation, mais des défis subsistent pour garantir un développement durable et équitable.


Yacine M

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