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Le député Abdelouahab Yagoubi dénonce l’abrogation des accords franco-algériens de 1968

  • cfda47
  • 30 oct.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 nov.

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Le député Abdelouahab Yagoubi, représentant la communauté algérienne en France, a vivement réagi à l’adoption d’une résolution portée par l’extrême droite française visant à abroger les accords franco-algériens du 27 décembre 1968. Ce texte, adopté à une voix près (185 pour, 184 contre sur 577 députés), remet en cause le cadre juridique spécifique régissant la circulation et le séjour des Algériens en France.


Le député Abdelouahab Yagoubi dénonce cette résolution pour plusieurs raisons fondamentales, à la fois politiques, historiques et humaines.


Un signal politique jugé inquiétant

Dans son communiqué, le député Yagoubi exprime sa "profonde préoccupation" face à ce vote qu’il qualifie de "signal politique inquiétant". Selon lui, cette décision fragilise les relations historiques et humaines entre l’Algérie et la France, et envoie un message négatif à des millions de citoyens attachés au dialogue, à la justice et au respect mutuel.


Les accords de 1968 : un pilier du lien bilatéral

Les accords du 27 décembre 1968, fruits d’un compromis politique et humain, ont permis pendant plus d’un demi-siècle de garantir un cadre stable et digne pour les familles algériennes établies en France. Leur abrogation signifierait, selon Yagoubi, la soumission des Algériens au régime du droit commun applicable aux autres étrangers, effaçant ainsi un pilier essentiel du lien bilatéral.


Appel à la responsabilité et au dialogue

Face à cette situation, le député appelle à "l’esprit de responsabilité" et au "sens du dialogue" pour préserver les équilibres historiques qui fondent une relation de coopération entre les deux nations. Il insiste sur la nécessité de faire prévaloir la sagesse afin d’éviter une rupture symbolique et juridique aux conséquences profondes.


Défense de la dignité et du rôle civilisationnel de la diaspora

Enfin, Abdelouahab Yagoubi réaffirme sa détermination à défendre les droits et la dignité de la communauté algérienne en France. Il souligne son rôle de "pont humain et civilisationnel" entre l’Algérie et la France, et appelle à une mobilisation collective pour préserver cet héritage commun.


Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions renouvelées autour de la mémoire coloniale, de la migration et des relations bilatérales, où chaque geste politique prend une portée symbolique majeure.


Nadia B

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