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Reprise des bombardements à Gaza après l'échec d'un cessez-le-feu prolongé

  • cfda47
  • 1 déc. 2023
  • 2 min de lecture

Vendredi, Israël a repris ses bombardements sur la bande de Gaza seulement quelques minutes après la fin d'une trêve de 7 jours négociée par le Qatar. Les négociations achoppent sur la libération des otages israéliens détenus par le Hamas.


Le cessez-le-feu temporaires de 7 jours, entré en vigueur le 24 novembre dernier, a pris fin vendredi après de multiples prolongations.

Selon le Hamas, Israël aurait refusé ses offres de libération de nouveaux otages israéliens. Le médiateur qatari a exprimé ses « profonds regrets » face à cette reprise des bombardements.

Plus de 100 otages ont été libérés au cours de la trêve. La plupart semblent en bonne santé physique mais psychologiquement ébranlés. 125 hommes seraient encore aux mains du Hamas selon Israël. 240 Palestiniens, pour la plupart des adolescents accusés d'avoir jeté des pierres, ont été relâchés dans le cadre de l’accord.

La reprise des bombardements intervient malgré les pressions internationales en faveur d'un cessez-le-feu prolongé. En 7 semaines, les frappes israéliennes ont déraciné plus des 3/4 des 2,3 millions d'habitants de Gaza, provoquant une grave crise humanitaire.

Le bilan est lourd : plus de 13 300 Palestiniens tués, en majorité civils, et environ 1 200 Israéliens, principalement lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre.

Vendredi, l’armée d’occupation a publié une carte délimitant Gaza en centaines de parcelles numérotées. Les habitants sont invités à retenir leur numéro en cas d'évacuation. L'armée semble désormais cibler le sud surpeuplé de Gaza après s'être concentrée sur le nord.

Les modalités d'information et d'évacuation des civils vers des abris déjà surchargés restent floues. Plus tôt, l'armée a largué des tracts sur une zone de la ville de Khan Younis, intiment aux habitants de partir.

L'échec des négociations fait craindre une reprise des combats de grande ampleur et aggrave la crise humanitaire qui frappe déjà durement les Gazaouis. La pression diplomatique s'intensifie pour éviter le pire.


La Rédaction



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