Un geste extrême devant le ministère de la Justice: quelles conséquences ?
- cfda47
- il y a 3 jours
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Un homme d’une trentaine d’années, Faouzi Zegout, a tenté de s’immoler par le feu devant le ministère de la Justice à Alger le 1er juin 2025. Originaire de Frenda, près de Tiaret, il s’est aspergé d’essence avant d’allumer le feu. Des agents de sécurité ont rapidement éteint les flammes avec un extincteur, évitant un drame. Il a été transporté à l’hôpital des grands brûlés d’Alger, où son état est jugé stable.
Faouzi Zegout, a tenté de s’immoler par le feu devant le ministère de la Justice à Alger le 1er juin 2025, dénonçant une injustice dont il s’estime victime. Dans une vidéo filmée par un ami, il explique vouloir attirer l’attention du président Abdelmadjid Tebboune sur une injustice dont il se dit victime. Il affirme avoir été menacé arbitrairement d’une peine de 10 ans de prison par un juge du tribunal de Frenda, ou il était poursuivi pour avoir organisé une collecte de fonds sans autorisation pour aider des malades.
Tensions sociales en Algérie : une immolation qui interpelle
L’acte a suscité une forte émotion sur les réseaux sociaux, où la vidéo est devenue virale. Le parquet d’Alger a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances de l’incident. Ce type de protestation reste rare en Algérie, contrairement à d’autres pays de la région.
Le ministère de la Justice en Algérie a réagi à la tentative d’immolation devant son siège à Alger, en publiant un communiqué officiel. Le procureur du Tribunal de Bir Mourad Raïs a confirmé que l’homme s’était aspergé d’essence avant de mettre le feu à son corps.
Le communiqué précise que l’homme était en liberté provisoire et soumis à un contrôle judiciaire. Deux individus l’ont accompagné : l’un lui a fourni un moyen de transport, l’autre a filmé la scène et diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux.
L’homme était poursuivi dans deux affaires judiciaires : Activités sociales non autorisées, usurpation d’identité et collecte de dons sans autorisation. Incitation à un rassemblement non armé, blocage de la voie publique et obstruction à la circulation.
Le tribunal de Frenda devait rendre sa décision le 1er juin 2025, mais aucune peine définitive n’a encore été annoncée.
Immolation devant le ministère de la Justice : un cri de désespoir à Alger
Le parquet d’Alger a annoncé une enquête pour déterminer les circonstances exactes de son geste. Les autorités pourraient considérer son acte comme une mise en danger de la sécurité publique, ce qui pourrait entraîner des sanctions pénales.
Son liberté provisoire pourrait être révoquée, entraînant une incarcération immédiate. Il pourrait être poursuivi pour trouble à l’ordre public ou incitation à des actes dangereux. Les personnes qui l’ont accompagné et ont filmé la scène pourraient également faire l’objet d’une enquête.
Yacine M
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