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Élections présidentielles anticipées en Algérie: les interrogations de Zoubida Assoul

Dans une déclaration récente, Madame Zoubida Assoul, Présidente de l'Union pour le Changement et le Progrès (UCP), soulève des questions cruciales concernant la décision soudaine du gouvernement algérien d'avancer la date des élections présidentielles.


Cette annonce intervient à seulement trois mois du scrutin prévu initialement pour décembre 2024, avec une nouvelle date fixée au 7 septembre de la même année.


Le communiqué officiel du chef de l'État, daté du 21 mars 2024, a surpris de nombreux observateurs politiques et citoyens, remettant en question la justification de ce changement de calendrier électoral.


Alors que l'Agence de Presse Algérienne (APS) a exposé les motifs présumés derrière cette décision, mentionnant le respect de la Constitution et de la souveraineté populaire, Madame Assoul souligne le besoin de transparence quant aux véritables raisons de cette avancée.


La question centrale soulevée par Madame Assoul est la suivante : quel événement majeur a conduit à ce revirement de calendrier électoral ? Le peuple n’est-il pas en droit de connaître les véritables motivations qui justifient cette décision ?


Par ailleurs, l'UCP remet en question la légalité de cette élection anticipée, en se référant à l'article 91, alinéa 11 de la Constitution algérienne.


Ce dernier stipule les conditions dans lesquelles une élection présidentielle anticipée peut être convoquée. Madame Assoul souligne ainsi la nécessité de respecter tant la lettre que l'esprit de la Constitution dans toute décision politique de cette envergure.

 

La rédaction

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