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Algérie: défis économiques et rôle clé de la diaspora

  • cfda47
  • il y a 3 heures
  • 2 min de lecture

L'Algérie cherche à mobiliser les compétences et les capitaux de sa diaspora pour dynamiser son économie. Face à la baisse des échanges commerciaux avec la France, le gouvernement algérien met en place des incitations fiscales et des dispositifs d'accompagnement pour encourager les Algériens de l'étranger à investir dans le pays. L'Algérie offre plusieurs secteurs prometteurs pour l'investissement en 2025, notamment grâce aux réformes économiques et aux incitations gouvernementales.


Un récent webinaire organisé par l'ambassade d'Algérie aux Pays-Bas a mis en lumière ces initiatives. Le Secrétaire d'État chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Sofiane Chaïb, a révélé que 15 % des start-up créées en Algérie proviennent de la diaspora.


Le gouvernement facilite également l'accès aux mécanismes de financement et aux incubateurs d'entreprises, notamment dans les secteurs de l'économie numérique et des technologies innovantes.


Cependant, des défis persistent, notamment les lourdeurs administratives et les restrictions sur les transferts de fonds. Les investisseurs doivent enregistrer leurs projets auprès de l'Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) et respecter certaines conditions pour le rapatriement des bénéfices.


L'Algérie développe des projets ambitieux, comme une centrale de 50 MW à Arzew, en partenariat avec la banque allemande KfW, pour devenir un acteur majeur du marché énergétique durable. Le pays mise sur l’exploitation accrue de ses ressources minières, notamment le fer de Gara Djebilet et le plomb-zinc de Tala Hamza, avec des incitations fiscales pour attirer les investisseurs. L'objectif est de renforcer l’autosuffisance alimentaire, en augmentant la production de blé dur et d'orge, avec des partenariats internationaux pour moderniser le secteur.


L’Algérie développe son industrie avec des sites comme General Electric Algeria Turbines, qui produira des équipements énergétiques pour renforcer l’autonomie industrielle. Le pays vise 10 millions de visiteurs par an d’ici 2030, avec la simplification des visas et des initiatives pour promouvoir le tourisme saharien.


Cependant, le pays fait face à plusieurs défis économiques en 2025, qui nécessitent des réformes structurelles pour assurer une croissance durable. L'économie algérienne reste fortement tributaire des exportations de pétrole et de gaz, ce qui la rend vulnérable aux fluctuations des prix sur le marché mondial.


Malgré les efforts pour développer des secteurs comme l'agriculture, les mines et les énergies renouvelables, la transition vers une économie plus diversifiée reste lente. La croissance démographique rapide entraîne une forte demande en emplois, mais le marché du travail souffre de rigidités et d'un manque d'opportunités pour les jeunes diplômés. L'accès au financement pour les entreprises reste un défi, avec une intermédiation bancaire insuffisante et des restrictions sur les investissements étrangers.


Les conflits internationaux et les tensions diplomatiques, notamment avec la France, compliquent les échanges commerciaux et les investissements étrangers.


Malgré ces défis, l'Algérie a l'opportunité de repositionner son économie grâce à des réformes audacieuses et une meilleure intégration dans les chaînes de valeur mondiales.


Yacine M



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