La famille de Raouf Farah, qui a été condamné hier à une peine de deux ans de prison ferme, a exprimé son profond désarroi face à ce verdict inattendu, tout en maintenant l'espoir que l'appel déposé par son avocat puisse « rétablir la justice ».
Après sept mois d'attente, l'espoir d'une libération a été douché en quelques minutes seulement, laissant place à l'incompréhension et au désarroi.
La famille se dit submergée par cette « injustice », face à laquelle Raouf Farah est resté « droit », inquiet surtout pour les siens.
« En cinq minutes, la sentence est tombée, comme un coup de massue. Deux ans de prison ferme. Notre incompréhension et notre désarroi nous submergent face à cette injustice »,déplorent-ils. C'est lui qui leur donne de la force, ajoutent-ils, ainsi qu'à sa fille Nedjma qui ne comprend pas pourquoi son père ne rentre pas.
Malgré le choc, la famille garde espoir qu'un appel interjeté par l'avocat permettra de « rétablir la justice ». Elle espère encore qu'après ces sept mois de détention « déjà trop longs », Raouf Farah pourra bientôt retrouver les siens.
Chercheur en géopolitique, Raouf Farah a été condamné mardi 29 août, par le pôle spécialisé de Constantine, à une peine de deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 200 000 dinars. Il est accusé de « perception de financement étrangers en vue de propagande politique » et « publication d’informations et de documents dont le contenu est classé partiellement ou intégralement secret ».
Sophie K.
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