Dans une vidéo poignante diffusée, il y a quelques heures, Mme Messaouda Chaballah, l’épouse de Fethi Ghares, lance un appel désespéré pour retrouver son mari, enlevé de leur domicile ce matin.
Le domicile du coordinateur national du MDS Fethi Ghares , a été perquisitionnée. Les téléphones des deux dirigeants du parti, Messaouda Chaballah et Wahid Ouahid Benhalla , ont été confisqués. Ils ont été informés de se rendre au commissariat pour les récupérer.
Selon les déclarations de l'épouse du militant et opposant politique, elle a parcouru plusieurs commissariats sans aucune trace de son époux, malgré les affirmations des trois agents qui l’ont arrêté à dix heures et qui l’avaient assuré être conduit au commissariat central.
Mme Chaballah dénonce ce qu'elle qualifie d'enlèvement, comparant la situation actuelle aux pratiques douteuses des années 90, où des personnes non identifiées faisaient irruption dans les domiciles pour emporter des militants ou des personnalités politiques sans justification.
Elle affirme que ces individus ne se sont pas identifiés et ont laissé des doutes sur la légalité de l’arrestation.
Selon Mme Chaballah, le pouvoir en place semble perpétuer ces méthodes coercitives, assimilées à des techniques mafieuses plutôt qu’à celles d’un État de droit.
Elle accuse également les autorités sécuritaires de mentir ouvertement, en prétendant que Fethi Ghares a été transféré au commissariat central alors qu’aucune preuve de cette déclaration n’a été trouvée.
Ce cri de détresse met en lumière des pratiques inquiétantes qui, selon l'épouse de l’opposant, compromettent gravement les principes de justice et de transparence.
Yacine M
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