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L’Algérie réaffirme son rôle moteur dans le renforcement des opérations de paix Onusiennes

  • cfda47
  • il y a 4 heures
  • 3 min de lecture

À l’occasion de la conférence ministérielle des Nations Unies sur les opérations de maintien de la paix, qui s’est tenue les 13 et 14 mai 2025 à Berlin, l’Algérie a marqué sa participation par une déclaration forte et engagée. Dans son intervention, la secrétaire d’État chargée des affaires africaines, Mme Salma Mansouri, a salué l’organisation de cette rencontre par le gouvernement allemand et a réaffirmé l’attachement indéfectible de l’Algérie aux principes du multilatéralisme, de la solidarité et à l’amélioration de l’efficacité des missions onusiennes.


Soulignant la nécessité d’adapter les opérations de paix à un environnement sécuritaire mondial de plus en plus complexe, Mme Mansouri a dévoilé quatre engagements concrets de l’Algérie, qui visent à renforcer la capacité opérationnelle, la protection des civils et la résilience des institutions sur le terrain. L’Algérie, par ses engagements lors de la conférence ministérielle des Nations Unies sur les opérations de maintien de la paix, cherche à renforcer son rôle diplomatique et stratégique sur la scène internationale.


La participation de l’Algérie à cette conférence ministérielle montre son engagement actif dans les opérations de maintien de la paix. Ses quatre engagements—déminage humanitaire, investigation médico-légale, protection des systèmes de télécommunication et médecine militaire—illustrent une approche stratégique pour renforcer la sécurité et la résilience des missions onusiennes.


Le premier engagement porte sur le déminage humanitaire, avec la mise en place de formations spécialisées destinées aux communautés touchées par les conflits ainsi qu’aux personnels opérant dans des zones contaminées par des restes explosifs de guerre. L’Algérie mobilisera son expertise nationale afin de développer les compétences nécessaires à la détection et à la neutralisation de ces engins, tout en intégrant des approches communautaires et de sensibilisation aux risques, essentielles au retour à la normale des services de base.


Le deuxième engagement concerne l’investigation médico-légale, un levier important pour lutter contre l’impunité. L’Algérie prévoit des modules de formation alignés sur les normes du droit international humanitaire et des droits de l’homme, afin d’aider les acteurs des missions à documenter les crimes de masse et les violences sexuelles liées aux conflits, à gérer les preuves et à soutenir les mécanismes de reddition des comptes. Une manière de rappeler que justice et dignité sont au cœur d’une paix durable.


Le troisième engagement vise la protection des systèmes de télécommunication des missions de paix, de plus en plus exposés aux interférences hybrides et aux menaces cybernétiques. À travers des sessions de formation technique, l’Algérie entend doter les équipes de compétences leur permettant de sécuriser les infrastructures de communication critiques, garantissant ainsi la confidentialité des opérations et la confiance des populations locales.


Enfin, le quatrième engagement porte sur la médecine militaire et d’urgence, avec des formations dédiées à la gestion des crises médicales en zone de conflit. Ces formations couvriront des domaines tels que les soins aux blessés graves, les premiers secours psychologiques, la santé publique et les procédures d’évacuation, renforçant ainsi la réactivité des forces sur le terrain.


Ces engagements seront déployés via les institutions nationales algériennes, en coordination avec les Nations Unies et les partenaires régionaux. Flexibles et adaptables, ils répondent aux nouveaux défis du maintien de la paix et traduisent la volonté de l’Algérie de contribuer activement à une architecture de sécurité internationale plus efficace, fondée sur les principes, la responsabilité et la vision à long terme.


Par cette déclaration, l’Algérie confirme une fois de plus sa position d’acteur engagé dans la construction d’une paix durable, solidaire et inclusive. En prenant des engagements concrets, l’Algérie se positionne comme un acteur clé des missions de paix, ce qui pourrait lui permettre d’influencer davantage les décisions prises au sein de l’ONU.




Nadia B


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