L'Assemblée générale des Nations Unies appuie la demande d'accession de la Palestine

Dans un geste symbolique de portée considérable, l'Assemblée Générale des Nations Unies a massivement soutenu, par 143 voix contre 9, la demande de la Palestine d'obtenir un statut de membre à part entière au sein de l'Organisation.

Bien que cette résolution ne confère pas immédiatement l'adhésion pleine et entière, elle représente une étape cruciale vers la reconnaissance internationale de la souveraineté palestinienne.

Le texte adopté qualifie la Palestine d'éligible à l'adhésion et recommande au Conseil de Sécurité d'examiner favorablement sa candidature. Dans l'intervalle, dès septembre 2024, les Palestiniens bénéficieront de prérogatives accrues, telles qu'un siège symbolique parmi les membres, la capacité de soumettre directement des propositions et de siéger par ordre alphabétique.

Cette initiative, portée par le groupe arabe, intervient après l'échec d'une précédente tentative au Conseil de Sécurité, bloquée par le veto américain en avril dernier. L'ambassadeur palestinien, Riyad Mansour, a salué cette avancée comme un "investissement dans la préservation de la solution à deux États" et une "réaffirmation du droit du peuple palestinien à l'autodétermination".

De son côté, l'Algérie, fer de lance de cette démarche, s'est félicitée du “message clair” envoyé par ce vote écrasant, témoignant de la “légitimité” des aspirations palestiniennes à siéger aux Nations Unies. Amar Bendjama, son représentant, a promis de “revenir plus fort” jusqu'à l'adhésion complète.

A ce jour, 143 États sur 193 reconnaissent l'État palestinien, un nombre amené à s'accroître avec l'arrivée récente de nouveaux soutiens caribéens. Si les obstacles juridiques et politiques demeurent, cette large mobilisation diplomatique témoigne de l'inéluctable marche vers l'autodétermination palestinienne.

La Rédaction