Les transferts de fonds des migrants vers leur pays d'origine restent une des principales sources de financement externe des pays pauvres. Ils ont cependant diminué de 13 % au premier semestre 2023 par rapport à l'année précédente.
Les transferts d'argent par les migrants vers leur pays d'origine surpassent les montants de l'aide publique au développement et des investissements directs étrangers. L'écart s'est encore creusé. C'est ce que laisse entendre de nouveau la Banque mondiale qui prévoit, cette année, que ces transferts vers les pays à revenu faible et intermédiaire atteignent un montant record de 669 milliards de dollars.
Selon Les Échos « Les flux ont encore progressé en 2023 (3,8 %) mais de manière moins importante après les fortes augmentations de 2021-2022. »
En 2024, l'institution multilatérale prévoit de nouveau une progression de 3,1 %, ce qui porterait les envois d'argent à 690 milliards de dollars
Toujours selon Les Échos, « le dynamisme encore enregistré cette année est lié à la hausse du nombre de nouveaux immigrants permanents en 2022.»
Cette année, les envois de fonds des travailleurs migrants devraient surpasser d'environ 250 milliards de dollars le montant des investissements directs étrangers (IDE) réalisés dans leurs pays d'origine.
Dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), leur nombre a augmenté de 26 % l'an passé.
Les mouvements migratoires vers les pays de l'OCDE sont restés forts au début de l'année 2023, portés par une reprise de l'emploi, notamment aux Etats-Unis, où le taux d'emploi des personnes nées à l'étranger a dépassé celui des personnes nées dans le pays.
Le nombre de demandeurs d'asile et de passages irréguliers des frontières en Europe semble également avoir augmenté en 2023, indique la Banque.
La rédaction
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