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La liberté de presse mise à mal: Al Jazeera forcée de fermer ses portes en Cisjordanie

  • cfda47
  • 22 sept. 2024
  • 2 min de lecture
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Un nouveau chapitre s'ouvre dans la saga des tensions entre Israël et les médias internationaux. Samedi, une scène digne d'un film d'action s'est déroulée dans les bureaux d'Al Jazeera à Ramallah, en Cisjordanie occupée. Des soldats israéliens, masqués et lourdement armés, ont fait irruption dans les locaux de la chaîne qatarie, ordonnant sa fermeture immédiate pour 45 jours.

 

« Il y a une décision de justice pour fermer Al Jazeera pendant 45 jours », a déclaré un soldat au chef du bureau, Walid al-Omari, dans une conversation retransmise en direct. « Je vous demande de prendre toutes vos caméras et de quitter le bureau tout de suite », a- t- il ajouté.

 

Cette descente surprise soulève de nombreuses questions. Pourquoi maintenant ? Quelles sont les véritables raisons de cette fermeture ? Al-Omari affirme que la chaîne est accusée « d'inciter et de soutenir le terrorisme », des allégations qu'Al Jazeera rejette catégoriquement.

 

Ce n'est pas la première fois qu'Al Jazeera se retrouve dans le collimateur des autorités israéliennes. En mai dernier, Israël avait déjà interdit sa diffusion et fermé son bureau sur son territoire. Une décision qui avait été prolongée à trois reprises, la dernière fois le 11 septembre.

 

La correspondante d'Al Jazeera, Nida Ibrahim, a déclaré que cette fermeture n'était « pas une surprise ». « Nous avions entendu des responsables israéliens menacer de fermer le bureau, mais nous ne nous attendions pas à ce que cela se produise aujourd'hui », a-t-elle confié.

 

Cette action soulève des inquiétudes quant à la liberté de la presse dans la région. Le service de presse du gouvernement à Gaza, dirigé par le Hamas, n'a pas mâché ses mots, qualifiant cette descente de « scandale retentissant » et de « violation flagrante de la liberté de la presse ».

 

Al Jazeera, de son côté, maintient sa position. En mai, la chaîne avait qualifié son interdiction en Israël de décision « criminelle », affirmant qu'elle violait « le droit d'accès à l'information ».

 

Sophie K.


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