Le Royaume-Uni rejoint les alliés du Maroc sur l’autonomie du Sahara, Alger riposte

L’Algérie a exprimé son désaccord face au soutien du Royaume-Uni au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental. Le ministère algérien des Affaires étrangères a publié un communiqué officiel, regrettant la position britannique. Alger estime que ce plan, proposé par le Maroc en 2007, n’a jamais été soumis aux Sahraouis comme base de négociation. L’Algérie considère que ce soutien britannique affaiblit la légitimité du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

Londres considère le plan marocain comme "la base la plus crédible, viable et pragmatique" pour résoudre le conflit. Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a affirmé que cette position s’inscrit dans le cadre des efforts de l’ONU pour trouver une solution. Le Royaume-Uni n’a pas reconnu officiellement la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, mais soutient son plan d’autonomie.

L’Algérie pourrait durcir ses relations avec le Royaume-Uni, comme elle l’a fait avec l’Espagne et la France après leur soutien au Maroc. Cette évolution pourrait affaiblir la position du pays, qui soutient le Front Polisario.

Sahara occidental : un tournant stratégique pour le Maroc et ses partenaires

Le Royaume-Uni rejoint ainsi, les États-Unis, la France, l’Espagne et l’Allemagne, qui ont déjà soutenu le plan marocain. Cela souligne la consolidation des alliances autour du plan d’autonomie marocain, tout en laissant entendre des conséquences géopolitiques importantes.

Le Maroc a accueilli avec enthousiasme le soutien du Royaume-Uni au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a salué cette décision comme une "victoire diplomatique majeure". Rabat considère ce soutien comme une confirmation de la crédibilité de son plan d’autonomie proposé en 2007.

Le Maroc estime que cette position britannique renforce sa légitimité. Ce soutien britannique au plan d’autonomie marocain pourrait renforcer la position diplomatique du Maroc sur la scène internationale. Rabat espère que ce soutien britannique facilitera les investissements étrangers, notamment dans les projets d’infrastructures liés à la Coupe du Monde 2030.

Nadia B