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Manifestation à Paris en soutien aux journalistes de Gaza

  • cfda47
  • 13 avr.
  • 2 min de lecture

Une mobilisation de soutien aux journalistes palestiniens se tiendra mercredi 16 avril à 18h devant l'Opéra-Bastille à Paris. L'initiative émane d'un large consortium de professionnels des médias français et d'organisations internationales défendant la liberté de la presse.


L'appel rassemble des représentants des principaux syndicats français de journalistes (SNJ, SNJ-CGT, CFDT), des organisations internationales comme Reporters sans frontières, la Fédération internationale des journalistes, la Fédération européenne des journalistes, ainsi que le Prix Albert Londres et diverses sociétés de rédaction françaises.


Les organisateurs alertent sur le nombre alarmant de professionnels des médias tués à Gaza depuis le début du conflit - près de 200 selon leurs chiffres, dont une quarantaine auraient été directement ciblés pendant l'exercice de leur métier.


Le texte posthume du jeune reporter Hossam Shabat, 23 ans, correspondant d'Al Jazeera Mubasher tué par un drone, est cité comme témoignage poignant. Son message commençait par "Si vous lisez ceci, cela signifie que j'ai été tué". Les organisateurs évoquent également les cas d'Ahmed Al Louh, cameraman d'Al Jazeera âgé de 39 ans, et de Brahim Mouhareb, 26 ans, journaliste d'Al-Hadath, qui ont perdu la vie en couvrant les opérations à Khan Younès.


Dénonciation d'un “black-out médiatique”

Les initiateurs de cette manifestation dénoncent ce qu'ils considèrent comme une stratégie délibérée des autorités israéliennes visant à empêcher la couverture médiatique des événements à Gaza. Ils pointent particulièrement l'interdiction faite aux journalistes étrangers d'accéder à l'enclave palestinienne.


“En tant que journalistes attachés à la liberté d'informer, il est de notre devoir de dénoncer cette politique et d'exprimer notre solidarité avec nos collègues palestiniens”, indique le communiqué des organisateurs, qui réclament “le droit d'entrer à Gaza” pour exercer leur métier.


Cette mobilisation intervient dans un contexte où plusieurs ONG internationales et instances de l'ONU ont qualifié certaines actions militaires à Gaza de possibles “actes génocidaires” - une caractérisation que les organisateurs de la manifestation reprennent à leur compte.

 

La Rédaction

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