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Mohamed Amine Belghit condamné à la prison ferme

  • cfda47
  • 3 juil.
  • 1 min de lecture

Le tribunal criminel de Dar El Beida (Alger) a rendu son verdict ce jeudi. Mohamed Amine Belghit, professeur de sciences islamiques de 68 ans, a été condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 500 000 dinars pour ses déclarations controversées sur l'identité amazighe.


Cette sentence reste inférieure aux réquisitions du parquet qui réclamait 7 ans de prison ferme et 700 000 dinars d'amende. L'universitaire était poursuivi pour “incitation à la haine et à la discrimination via les technologies de communication”, “diffusion volontaire de fausses informations susceptibles de porter atteinte à l'ordre public”, et “atteinte à l'unité et à la sécurité nationale.”


L'affaire remonte à une intervention télévisée sur Sky News Arabia qui avait provoqué une vive polémique. Lors de cet entretien, Mohamed Belghit avait qualifié la langue amazighe de “projet franco-sioniste” et nié l'existence de la dimension berbère de l'Algérie. Ces propos avaient immédiatement déclenché un tollé sur les réseaux sociaux.


L'universitaire avait également affirmé que “les Amazighs n'existent pas” et que “les Berbères sont Arabes”, remettant en question une composante officielle de l'identité nationale algérienne. La vidéo de l'entretien avait largement circulé, amplifiant la controverse.


Les autorités algériennes avaient réagi rapidement à ces déclarations. Dès son retour au pays, Mohamed Belghit avait été arrêté et placé en détention provisoire à la prison d'El Harrach en mai 2025. Il y est resté incarcéré pendant plus de deux mois en attendant son procès.


Sophie K.

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