Lundi matin, le bilan officiel communiqué par le ministère de l'Intérieur s'élevait à au moins 2.497 morts et 2.476 blessés, et il risque malheureusement encore d'augmenter dans les prochains jours.
Le violent séisme qui a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi a fait des dégâts considérables dans plusieurs régions du pays.
Les équipes de secours sont toujours à pied d'œuvre dans les zones sinistrées, notamment la province d'Al Haouz dans le Haut-Atlas, pour tenter de retrouver d'éventuels survivants coincés sous les décombres. Mais leurs efforts sont entravés par le manque de moyens sur place, de nombreux pays n'ayant pas encore acheminé l'aide promise.
La situation sanitaire est également préoccupante. Une grande partie des blessés se trouvent dans un état critique, les hôpitaux manquant cruellement de matériel. Le risque est donc grand de voir le nombre de victimes augmenter dans les prochains jours.
C'est la province d'Al Haouz qui paie le plus lourd tribut, avec pas moins de 1.452 morts. Des villages entiers ont été rasés par les secousses telluriques. Les dégâts matériels sont considérables, avec des centaines d'écoles et d'infrastructures touchées.
C'est la province d'Al Haouz, épicentre du séisme, qui paie le plus lourd tribut avec pas moins de 1.452 morts déjà recensés. Des villages entiers ont été totalement rasés par les secousses. Les dégâts matériels sont également considérables avec des centaines d'écoles et d'infrastructures touchées.
Il s'agit du séisme le plus meurtrier qu'ait connu le pays depuis 1960, où un tremblement de terre avait causé la mort de plus de 12.000 personnes dans la région d'Agadir. Le Maroc est sous le choc et le processus de deuil et de reconstruction s'annonce long dans les zones dévastées.
Sophie K.