top of page

Tunisie : la flottille «Soumoud» maintient son départ vers Gaza malgré un incendie contesté à Sidi Bou Saïd

  • cfda47
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture
©Nawaat
©Nawaat

Un incendie sur le navire principal de la flottille « Soumoud » au port de Sidi Bou Saïd divise les versions : drone israélien selon les organisateurs, simple départ de feu selon Tunis. Malgré la controverse, les bateaux prévoient toujours de lever l’ancre vers Gaza.  


La flottille internationale « Soumoud / Global Sumud Flotilla » prévoit d’appareiller de Tunisie vers Gaza mercredi, après un incident nocturne survenu au port de Sidi Bou Saïd. Les organisateurs affirment qu’un drone a frappé leur navire principal, le Family Boat (pavillon portugais). Les autorités tunisiennes démentent toute attaque extérieure et évoquent un départ de feu à bord, rapidement maîtrisé, sans blessés.  


Selon la flottille, six personnes se trouvaient à bord et ont été évacuées saines et sauves. Des images circulant en ligne montrent un objet enflammé et un début d’incendie sur le pont. La Rapporteuse spéciale de l’ONU Francesca Albanese a exprimé des soupçons d’implication israélienne, tandis qu’Israël n’a pas commenté à ce stade. Les organisateurs confirment maintenir la mission et le calendrier de départ révisé à mercredi pour des raisons logistiques.  


La version officielle tunisienne diverge nettement. Le ministère de l’Intérieur indique qu’aucun drone n’a été détecté à proximité du port ; les premières constatations de la Garde nationale évoquent l’embrasement de gilets de sauvetage à bord comme origine du sinistre, sans dégât majeur au-delà de quelques équipements.  


La flottille réunit des participants de 44 pays, dont des personnalités publiques (la militante climatique Greta Thunberg et la députée portugaise Mariana Mortágua). Objectif revendiqué : contester le blocus maritime imposé à Gaza depuis 2007 et acheminer de l’aide humanitaire par voie de mer. L’arrivée progressive de bateaux partis d’Espagne et d’Italie a donné lieu à des rassemblements de soutien sur le littoral tunisien.  


Au port, la présence d’élus et de responsables internationaux — dont Francesca Albanese — a conféré une dimension politique à ce départ. Les autorités portuaires et maritimes tunisiennes, elles, poursuivent leurs vérifications techniques, tout en assurant la sécurité du plan d’eau. Pour l’heure, deux récits coexistent : celui d’une attaque par drone alléguée par les organisateurs, et celui d’un incident interne retenu par Tunis. L’enquête devra trancher.  


Et maintenant ? Les organisateurs disent vouloir lever l’ancre mercredi depuis la zone de Sidi Bou Saïd/La Goulette, sous réserve d’autorisations et de conditions de mer favorables. Ils affirment que l’incident ne remet pas en cause la mission. Les autorités tunisiennes n’ont pas indiqué de restriction nouvelle, au-delà des procédures d’usage. Dossier à suivre au gré des conclusions techniques et d’une éventuelle réaction officielle israélienne.  


La Rédaction/Agences  

 
 
 

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page