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Une table ronde féminine pour Gaza : briser le silence malgré l’interdiction des manifestations

  • cfda47
  • 26 sept.
  • 2 min de lecture
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Alors que les rassemblements de solidarité restent interdits en Algérie, l’Association des Femmes Algériennes Revendiquant leurs Droits a ouvert un espace de parole et de création autour de la situation à Gaza, en organisant une table ronde marquée par l’engagement artistique et politique. L’artiste Hamitou Djamila a inauguré la rencontre par une performance poignante mêlant récits, légendes et mémoire populaire. Son intervention a permis d’ancrer le débat dans une dimension symbolique, rappelant que l’art peut être un vecteur de résistance et de transmission.


Le 25 septembre 2025, l’Association des Femmes Algériennes Revendiquant leurs Droits a organisé une table ronde à Oran, en réponse à la reconnaissance de l’État de Palestine par l’ONU et au 80ᵉ anniversaire du droit des peuples à l’autodétermination. Dans un contexte où les manifestations de solidarité avec Gaza restent interdites, l’événement a offert un espace alternatif d’expression et de mobilisation.


Une performance pour éveiller les consciences

La performance de l’artiste Hamitou Djamila a ouvert le débat sur la portée symbolique de cette reconnaissance et sur la continuité des luttes pour la liberté. Les participantes ont réaffirmé leur engagement pour la cause palestinienne, perçue comme un emblème universel de justice et de souveraineté populaire.


Palestine reconnue, mais la lutte continue

Cette table ronde s’est tenue à l’occasion de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par l’Assemblée générale de l’ONU, et du 80ᵉ anniversaire du droit des peuples à l’autodétermination. Les intervenantes ont souligné que cette reconnaissance, bien que symbolique, ne saurait occulter les violences actuelles ni les entraves au droit international.


Un espace alternatif face à l’interdiction

Dans un climat de répression des manifestations pro-Gaza, l’événement a permis de contourner l’interdit en créant un lieu de réflexion et de solidarité. Les participantes ont réaffirmé que la cause palestinienne reste un repère fondamental pour les luttes de justice, de dignité et de souveraineté.


L’Association des Femmes Algériennes Revendiquant leurs Droits (FARD) est une organisation féministe indépendante fondée le 8 mars 1995 à Oran, dans le cadre de la loi algérienne sur les associations. Son acronyme, FARD, signifie en arabe « obligation » ou « condition », ce qui reflète son engagement pour une citoyenneté pleine et entière. Son slogan :

« Une citoyenneté pleine et entière implique des droits formels et des droits réels. »

FARD est aujourd’hui une actrice incontournable du mouvement féministe algérien, reconnue localement, nationalement et internationalement pour son travail de proximité et sa capacité à mobiliser autour des enjeux de justice, égalité et mémoire.


Nadia B

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