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207 ans de prison en jeu : la justice française tranche pour « Samy l’Algérien »

  • cfda47
  • 6 sept.
  • 2 min de lecture
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La cour d’appel de Paris a rendu une décision qui fait grand bruit : elle s’est prononcée en faveur de l’extradition de Samy D., surnommé « Samy l’Algérien », vers les États-Unis, où il risque jusqu’à 207 ans de prison pour des faits de cybercriminalité.


Le mercredi 3 septembre 2025, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a rendu son avis favorable à la demande des États-Unis. Depuis, l’affaire a été relayée par plusieurs médias français et algériens, suscitant de vives réactions sur les réseaux sociaux et dans les milieux juridiques.


Un hacker au cœur d’un réseau mondial

Âgé de 39 ans, Samy D. est accusé par la justice américaine d’avoir orchestré une vaste opération de détournement de noms de domaine entre 2017 et 2020. Ces domaines, parfois très convoités, étaient ensuite revendus à des prix astronomiques, allant de 60 000 à 2 millions de dollars.


Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Les autorités américaines lui reprochent également d’avoir usurpé l’identité d’un juge fédéral, falsifié des documents officiels et manipulé des procédures judiciaires pour parvenir à ses fins.


Une peine vertigineuse

Les charges retenues contre lui sont lourdes :

  • Fraude électronique : jusqu’à 20 ans par infraction, soit 200 ans au total

  • Usurpation d’identité aggravée : 2 ans

  • Falsification de documents : 5 ans


Au total, Samy D. encourt 207 ans de prison s’il est reconnu coupable de l’ensemble des faits. Son avocat dénonce une « peine théorique démesurée » et évoque un « loto judiciaire américain », soulignant l’incertitude sur la peine réelle qui pourrait être prononcée.


Une décision politique à venir

Arrêté à Paris en début d’année alors qu’il résidait à Dubaï, Samy D. est actuellement assigné à résidence sous surveillance électronique. La décision finale sur son extradition revient désormais au Premier ministre français, qui peut valider ou refuser le transfert.


Une affaire qui interroge

Ce dossier soulève des questions sur les disparités judiciaires internationales, la protection des droits des ressortissants étrangers, et les limites de la coopération en matière de cybersécurité. En Algérie comme en France, de nombreuses voix s’élèvent pour demander des garanties sur le respect des droits fondamentaux de l’accusé.


Nadia B

 
 
 

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