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Affaire Boualem Sansal: le Parlement européen vient d'adopter une résolution

  • cfda47
  • 23 janv.
  • 2 min de lecture

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Le Parlement européen a adopté ce jeudi à la mi-journée, une résolution pour condamner la détention de l’écrivain Boualem Sansal et pour réclamer sa libération immédiate et inconditionnelle. Certains élus du groupe de gauche «The Left » ont voté contre ou se sont abstenus.


L’écrivain de 75 ans, régulièrement hospitalisé, est détenu depuis près de 70 jours en Algérie. Tous les groupes politiques (PPE, S & D, Renew, Verts/ALE, ECR, Patriotes, ENS, The Left) ont uni leurs voix pour exiger la libération immédiate de l’auteur franco-algérien, arrêté le 16 novembre 2024. La résolution a été adoptée avec 533 votes pour, 24 contre et 48 abstentions (dont Manon Aubry). Rima Hassan a voté contre la résolution du Parlement européen demandant la libération de Boualem Sansal.

« Son crime ? Essayer de comprendre ce qu'il se passe dans son pays et le dire », résume l'eurodéputé Christophe Gomart, LR-PPE, négociateur pour son groupe de la résolution.
« Au moins 215 personnes détenues en Algérie sont des prisonniers d'opinion, selon les défenseurs algériens des droits de l'homme », liste la résolution qui s'inquiète aussi que
« la censure, les procès et les sanctions sévères à l'encontre de médias indépendants, souvent accusés de collusion avec des puissances étrangères contre la sécurité nationale, continuent de s'intensifier ».

Le texte adopté par le Parlement européen «condamne l’arrestation et la détention de Boualem Sansal et réclame sa libération immédiate et inconditionnelle». Il condamne également les arrestations de « tous les autres militants, prisonniers politiques, journalistes, défenseurs des droits de l’homme et autres personnes détenues ou condamnées » pour avoir « exercé leur droit à la liberté d’opinion et d’expression ».


Le Parlement européen exige une mission médicale afin d’évaluer l’état de santé de l’écrivain franco-algérien, et demande aux autorités algériennes de

« revoir toutes les lois répressives qui restreignent les libertés »,

ainsi que

« l’indépendance du pouvoir judiciaire, afin de protéger la liberté de la presse». 

La résolution parlementaire conditionne précisément le renouvellement du partenariat UE-Algérie au progrès démocratique du pays. Une position d'autant plus remarquable que la Commission européenne, elle, évite soigneusement le sujet.



La rédaction/AFP

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