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Affaire Zeghot : cinq personnes poursuivies pour complot en lien avec des parties étrangères

  • cfda47
  • 12 juin
  • 2 min de lecture

Le 1er juin 2025, une scène glaçante s’est déroulée devant le ministère de la Justice à Alger : Fouzi Abdelkader Zeghot, militant associatif originaire de Frenda, a tenté de s’immoler par le feu en pleine rue. L’acte, filmé et diffusé à sa demande sur les réseaux sociaux, visait à dénoncer un supposé harcèlement judiciaire le visant personnellement.


Rapidement, les autorités ont orienté l’affaire vers une enquête approfondie, suspectant une mise en scène organisée. Le 10 juin, le parquet a annoncé l’ouverture officielle d’une information judiciaire, mettant en cause cinq personnes, accusées d’avoir participé à la planification de cette tentative d’immolation. Quatre d’entre elles ont été placées en détention provisoire, l’enquête évoquant d’éventuelles connexions avec des réseaux opérant depuis l’étranger.


Les chefs d’accusation retenus contre les cinq personnes impliquées dans l’affaire Zeghot sont particulièrement graves. Selon les autorités judiciaires algériennes, ils sont poursuivis pour :

"Actes de sabotage portant atteinte au fonctionnement des institutions publiques", "Mise en danger de la vie et de l’intégrité physique d’autrui", "Diffusion volontaire de fausses informations susceptibles de troubler l’ordre public", "Abus de fonction" .


Et dans le cadre de l’enquête antiterroriste : "atteinte à la sûreté de l’État et complot en lien avec des parties étrangères"


L’affaire a été transférée à une division spécialisée dans la lutte contre le terrorisme, les autorités estimant que l’acte aurait été planifié par un groupe organisé, avec des rôles bien définis, dans le but de provoquer un choc médiatique et de perturber les institutions.


Ce drame soulève des interrogations troublantes sur l’état de la justice, la liberté d’expression et les formes de protestation qui émergent face à un climat social sous tension. Pour certains observateurs, cet événement témoigne d’un malaise profond au sein de la société algérienne, où les revendications individuelles s’expriment parfois par des actes désespérés.


Chronologie des faits:

Le 1er juin 2025, Fouzi Abdelkader Zeghot, militant associatif originaire de Frenda, a tenté de s’immoler par le feu devant le ministère de la Justice à Alger.


Ce geste dramatique, filmé et partagé sur les réseaux sociaux à sa propre demande, visait à dénoncer un harcèlement judiciaire présumé à son encontre. Très vite, les images ont suscité une vague d’émotion et de réactions sur les plateformes numériques, oscillant entre compassion, interrogation et indignation.


Dès le 6 juin, des sources proches de l’enquête ont suggéré une possible mise en scène, orchestrée avec l’aide de plusieurs complices.


Le 10 juin, le parquet a officialisé l’ouverture d’une information judiciaire et poursuivi cinq personnes soupçonnées d’avoir participé à l’organisation de cet acte choquant — dont quatre ont été placées en détention provisoire.


L’affaire a été largement relayée par la presse internationale, remettant sur le devant de la scène des problématiques profondes liées au climat social, à la liberté d’expression, aux formes de protestation radicale, mais aussi aux risques de manipulation.


Des collectifs pour les droits humains ont réclamé une enquête indépendante, mettant en lumière un mal-être latent et l’urgence d’un débat national sur la justice, le désespoir social et les limites du militantisme.


Yacine M

 
 
 

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