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Algerie: 21 000 détenus bénéficient de la liberté conditionnelle depuis le début de l’année 2024

  • cfda47
  • 29 oct. 2024
  • 1 min de lecture
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Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Abderrachid Tabi, a annoncé que 21 000 détenus ont bénéficié de la liberté conditionnelle en Algérie depuis janvier 2024 jusqu’à la fin du mois de septembre. Cette mesure concerne les prisonniers remplissant les conditions légales nécessaires, dans le cadre d’une politique d’adaptation des peines visant à favoriser leur réinsertion sociale et à limiter la récidive.


En inaugurant le nouveau siège du Conseil judiciaire de Mila, Tabi a déclaré que “la libération conditionnelle s’inscrit dans la politique de l’état pour permettre aux détenus de réintégrer la vie publique et de réduire la criminalité.”


Par ailleurs, le ministère de la Justice a mis en place des mesures exceptionnelles pour encourager l’intégration de détenus dont la peine restante est inférieure à deux ans.


Ces détenus peuvent ainsi être libérés sous condition sans obligation préalable de payer les amendes et frais judiciaires, qu’ils pourront régler une fois libérés.


Cette mesure vise aussi à réduire la surpopulation carcérale, une problématique récurrente dans les établissements pénitentiaires algériens.


La législation algérienne encadre ces libérations conditionnelles à travers les articles 134 et 149 de la loi relative à l’organisation des établissements pénitentiaires et à la réinsertion sociale des détenus.


Selon l’article 134, un détenu peut bénéficier de la liberté conditionnelle s’il a purgé une période d’évaluation et démontré un comportement exemplaire.


En outre, l’article 149 prévoit la libération conditionnelle pour des raisons médicales, si l’état de santé du détenu est incompatible avec sa détention, sur avis de trois experts médicaux.


La rédaction

 
 
 

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