top of page

Amnesty International plaide pour l’abandon des charges contre des détenus d’opinion

  • cfda47
  • il y a 14 minutes
  • 2 min de lecture
ree

L’organisation non gouvernementale, Amnesty International a demandé une nouvelle fois aux autorités algériennes d’abandonner les charges retenues contre Mohamed Tadjadit, Malik Riahi, Moahmed Abdellah, Mohamed Benhalima, Sofiane Rebiaï, Soheib Debaghi, Mostefa Kira et d’autres détenus arrêtés le 30 novembre de l’an dernier dans le cadre de l’appel « manich radhi, je ne suis pas content », lancé par des activistes algériens.


En tout, ce sont une trentaine de militants qui ont été arrêtés puis condamnés dans le cadre d’un coup de filet qui avait concerné un slogan publié par ces activistes sur les réseaux sociaux, où ils ont notamment dénoncé la situation dans le pays et leur mécontentement. Certains d’entre eux, comme le poète Mohamed Tadjadit, ont été condamnés à 5 ans de prison. Son procès en appel aura lieu le 04 décembre prochain. La semaine dernière, il avait observé une grève de la faim d’une dizaine de jours pour dénoncer son arrestation et surtout son maintien en détention. Une action que mène toujours une dizaine d’autres détenus, dont l’ancien président de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) Chérif Mellal qui a déjà passé au moins 3 ans de prison. Il est condamné à 4 ans d’emprisonnement. Sous la pression de ses avocats et de son entourage, il a cessé sa grève de la faim.


Si les autorités algériennes refusent de reconnaître les faits, ils sont au moins 200 Algériens à croupir dans les prisons. Le chiffre n’est pas consolidé parce que de nombreuses familles refusent de cataloguer leurs proches parmi les détenus politiques ou d’opinion soit par crainte de harcèlement, soit dans l’espoir de voir les détenus quitter les prisons pour «bonne conduite ». Ce qui signifie que le nombre de détenus est largement supérieur à 200 personnes.


Quatre ans après la « fin » du hirak, le dossier des détenus d’opinion est toujours en suspens. En plus de fermer quasiment tous les espaces d’expressions, les autorités algériennes s’acharnent toujours sur les activistes qui veulent perpétuer les idéaux du Hirak de 2019. Une sorte de punition collective contre des figures militantes dont le rêve est de voir leur pays baigner dans un climat où les libertés sont respectées. En contrepartie, le pouvoir algérien, lui, oppose l’oppression.


Essaïd Wakli






 
 
 

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page