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Appel international pour la libération des prisonniers politiques kabyles

  • cfda47
  • 9 juil.
  • 3 min de lecture
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Une vague d’indignation traverse les cercles de défense des droits humains depuis le 27 mai 2025, date à laquelle l’organisation Kabyles for Human Rights a publié une pétition internationale exigeant la libération immédiate de plusieurs centaines de prisonniers politiques kabyles détenus en Algérie.


La pétition internationale lancée par Kabyles for Human Rights remonte au 27 mai 2025. Elle a été rendue publique dans plusieurs médias kabyles et internationaux, notamment sur Kabyle.com, et relayée dans sa version anglaise sur Change.org.


Les médias publics algériens n’ont pas relayé la pétition, et les plateformes kabyles sont souvent bloquées ou censurées en Algérie.


Ladite pétition dénonce la répression ciblée contre les militants kabyles, les arrestations arbitraires fondées sur l’article 87 bis du code pénal algérien, et évoque des cas graves de torture et de violences sexuelles en détention. L’appel s’adresse à l’ONU, à l’Union européenne et à l’Union africaine pour exiger la libération immédiate des prisonniers politiques et l’abrogation de l’article 87 bis.


Arrestations arbitraires et répression ciblée

Derrière les barreaux se trouvent des militants, des artistes, des avocats et des citoyens engagés, accusés souvent sur la base de l’article 87 bis du code pénal algérien, une disposition critiquée pour son flou juridique et son usage contre les voix dissidentes. Les signataires de la pétition dénoncent des arrestations sans mandat, des procès expéditifs et sans transparence, ainsi que des conditions de détention alarmantes.

« On ne peut plus appeler cela une justice nationale. C’est une méthode de silence forcé », lit-on dans le texte de la pétition.
Allégations de torture et abus

Plusieurs témoignages recueillis par l’organisation kabyle évoquent des cas de torture physique, de violences sexuelles en détention, de privation de soins médicaux et de contact avec les familles. Ces pratiques violent non seulement la constitution algérienne mais aussi les conventions internationales ratifiées par l’État.


Silence officiel et répression persistante...Stratégie de déni et de délégitimation

Le pouvoir algérien évite de reconnaître l’existence d’un problème spécifique en Kabylie, préférant parler de “menaces à l’unité nationale”. Le MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) reste classé comme organisation terroriste depuis 2021, ce qui permet au régime de justifier les arrestations et de délégitimer les revendications culturelles et politiques.


Aucune déclaration publique n’a été faite par le gouvernement ou le président Tebboune concernant cette pétition, mais plusieurs éléments permettent de comprendre sa posture actuelle. Le régime a récemment condamné le journaliste français Christophe Gleizes à 7 ans de prison pour avoir réalisé un reportage sur le club JS Kabylie, illustrant une volonté de contrôler l’image de la région et de réprimer toute voix extérieure.


Les autorités continuent d’appliquer l’article 87 bis du code pénal, qualifiant les revendications kabyles de terrorisme, ce qui est dénoncé par les ONG comme une stratégie de criminalisation de l’opposition pacifique.


Appel aux instances internationales

L’appel est adressé aux Nations Unies, à l’Union européenne et à l’Union africaine, leur demandant d’agir rapidement pour mettre fin à la criminalisation des opinions politiques en Kabylie. Exiger l'abrogation de l’article 87 bis et diligenter une enquête internationale indépendante sur les violations en cours.


Des ONG telles que Human Rights Watch, Amnesty International et des personnalités comme Mary Lawlor, Rapporteure spéciale de l’ONU, ont déjà exprimé leur préoccupation grandissante face à cette répression ciblée.


Malgré les interpellations de l’ONU, de Human Rights Watch, et de Amnesty International, le régime algérien n’a pas modifié sa politique et continue de refuser toute enquête indépendante sur les violations des droits humains.


Silence d’État, voix en détresse : l’appel de la Kabylie au monde

La pétition est disponible en plusieurs langues sur Change.org, et connaît une forte mobilisation dans la diaspora kabyle, en Europe et en Amérique du Nord. Des rassemblements sont prévus à Paris, Montréal et Bruxelles.


Nadia B

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Invité
27 août
Noté 5 étoiles sur 5.

Pour le droit a l'autodétermination du peuple kabyle!

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