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Appels poignants: les algériens coincés à Gaza demandent de l’aide

  • cfda47
  • 7 mai 2024
  • 2 min de lecture
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Selon des sources locales à Gaza, la communauté algérienne résidant dans ce territoire en conflit compterait environ 6 000 personnes, plongées dans une détresse similaire à celle de leurs frères palestiniens.


Malgré les circonstances difficiles et les incessants bombardements, les membres de la communauté algérienne ont bravé les dangers pour organiser plusieurs rassemblements de protestation, exprimant ainsi leur détresse et leur besoin urgent d'être évacués de Gaza. Ils ont également adressé des appels poignants au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour qu'il prenne des mesures concrètes en leur faveur.


Dans ces moments critiques, les ressortissants algériens à Gaza comptent sur le soutien et la solidarité de leur gouvernement pour les aider à sortir de cette situation périlleuse et retrouver leur sécurité et leur sérénité en Algérie.


Au mois d’avril, des membres de familles d'algériens de Gaza ont été reçus par Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères.


Ce dernier les a rassurés en affirmant que "l’État algérien ne ménagera aucun effort pour protéger ses citoyens où qu’ils se trouvent, comme il l’a toujours démontré, à travers les opérations d’évacuation vers l’Algérie que notre pays a menées ces dernières années".


Alors que les Algériens restent toujours coincés dans l'enclave palestinienne, le cas du docteur Omar M., médecin algérien travaillant à l'hôpital de Khan Younes, illustre parfaitement l'impact de cette situation. Ayant perdu sa maison, son lieu de travail et tous ses biens, il se retrouve aujourd'hui dans une tente à Rafah, sans le moindre sou en poche.


Face à ces appels de détresse, les proches et amis de ces Algériens s'organisent en Algérie pour les soutenir. Des quêtes sont organisées et des fonds sont collectés et envoyés à Gaza.


Cependant, le processus n'est pas sans difficultés. L'envoi d'argent en dollars via Western Union au Caire est compliqué par les restrictions imposées par les autorités égyptiennes. En effet, ces dernières exigent que celui qui retire l’argent ait le même nom de famille, sous la pression des américains qui souhaitent limiter les transferts d'argent vers Gaza.


L’argent collecté allait servir à payer aux égyptiens « le droit de passage de Rafah » qui s’élève actuellement à 10 000 dollars par personne.


Yacine M

 
 
 

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