Arrestation de Yacine Mekireche: Un nouveau cas de répression des libertés fondamentales

Ce matin, Yacine Mekireche, militant du Hirak et membre du Parti (MDS), aujourd’hui dissous, a été arrêté et son domicile familial à Bab El Oued Alger, perquisitionné.

Cette arrestation et perquisition interviennent dans un contexte préoccupant, où la répression des libertés politiques et d'expression semble s'intensifier.

Yacine Mekireche a déjà été l’objet de diverses arrestations au cours des manifestations du Hirak.

Lors d'une opération policière à Tizi-Ouzou, il avait été interpellé avec d'autres militants. Le 30 avril 2021, il avait été arrêté à Bab El Oued et transféré du commissariat de Bab El Oued.

En juillet 2021, il avait également été appréhendé devant la prison d’El Harrach, en compagnie d'autres militants, et relâché après une détention au commissariat de Belfort.

Le 1er octobre 2022, Mekireche et six autres citoyens ont été jugés au tribunal correctionnel de Bouira. Le 8 novembre de la même année, il a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 30 000 dinars.

Ces multiples arrestations, convocation et poursuites, qui se sont intensifiées durant les chaleurs estivales et à l’approche de la campagne électorale présidentielle, témoignent d’une persistance inquiétante de la répression.

Le pouvoir répressif continue de bafouer les droits fondamentaux à la liberté d’expression et d’association, pourtant garantis par la Constitution, sans montrer de signe de trêve.

Cette situation soulève des questions graves sur le respect des droits de l’homme et la protection des libertés politiques en Algérie.

Yacine M