Constantine: une collégienne de 12 ans portée disparue depuis quatre jours
- cfda47
- 26 mai
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L'enquête s'intensifie alors que la communauté locale se mobilise pour retrouver Marwa Boughachiche, une collégienne de 12 ans dont la disparition mystérieuse à Constantine, a suscité une grande inquiétude. Elle n’a plus donné signe de vie depuis le 22 mai 2025, après avoir quitté son établissement scolaire en compagnie de deux camarades.
Depuis quatre jours, une course contre la montre s'est engagée à Constantine pour retrouver Marwa Boughachiche. Cette collégienne de 12 ans, élève en classe de deuxième année moyenne, n'a plus donné signe de vie depuis le 22 mai dernier, journée qui marquait pourtant la fin ordinaire de ses examens scolaires.
Les enquêteurs tentent de reconstituer les dernières heures de l'adolescente à travers les témoignages et les images de vidéosurveillance. Ces éléments révèlent qu'après avoir quitté son établissement scolaire, le CEM du 11 décembre 1960, aux alentours de 9h30 en compagnie de deux amies, Marwa s'est séparée de ses camarades à un carrefour de la cité Ziadia.
L'arrangement était simple : les trois jeunes filles devaient se retrouver à 13 heures. Mais quand l'heure du rendez-vous a sonné et que les deux amies se sont présentées au domicile familial, l'absence de Marwa a déclenché l'alarme. Depuis, aucune trace de l'adolescente.
Un père en détresse lance un appel désespéré
L'émotion du père de famille transparaît dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux constantinois. Luttant pour contenir ses sanglots, il y supplie quiconque aurait aperçu sa fille ou détient des informations de contacter immédiatement les autorités. Derrière cette façade de courage, il confie que l'état de la mère est “encore plus lamentable”, témoignant de l'ampleur du traumatisme vécu par cette famille ordinaire.
Au-delà du cercle familial, c'est toute une communauté qui s'est mobilisée. Les habitants de Ziadia organisent des battues bénévoles, scrutent les moindres recoins de leur quartier, interrogent les passants. Les forces de sécurité coordonnent leurs efforts avec cette mobilisation citoyenne spontanée, multipliant les patrouilles et les vérifications.
Sur les réseaux sociaux, l'information circule à une vitesse fulgurante. Les pages Facebook locales relaient inlassablement l'avis de recherche, créant une chaîne de solidarité virtuelle qui dépasse désormais les limites de Constantine.
Cette disparition ravive douloureusement la mémoire collective constantinoise. En 2013, la cité Ali Mendjeli avait vécu un calvaire similaire avec la disparition de deux garçons âgés de 9 et 10 ans. Leur histoire s'était tragiquement achevée par la découverte de leurs corps sans vie, victimes d'un meurtre qui avait bouleversé toute la région.
Cette tragédie passée plane aujourd'hui comme une ombre menaçante sur l'affaire Marwa, alimentant les craintes d'un possible enlèvement. Pourtant, l'espoir d'une simple fugue adolescente demeure dans les cœurs, comme un fragile rempart contre l'angoisse grandissante.
Sophie K.
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