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Crise diplomatique : la France accentue sa riposte progressive envers l’Algerie

  • cfda47
  • 3 juil.
  • 2 min de lecture

Dans un climat bilatéral sous haute tension,

le gouvernement français a confirmé le 2 juillet sa volonté de maintenir une « riposte graduée » en réponse à ce qu’il considère comme une série de provocations algériennes.


Les relations entre Paris et Alger se sont fortement dégradées depuis l’été 2024, avec plusieurs événements déclencheurs. La France a mis en place une série de mesures progressives pour répondre à ce qu’elle considère comme des provocations ou violations diplomatiques.


Un sondage CSA publié le 2 juillet révèle que 64 % des Français estiment que leur pays « manque de courage » face à l’Algérie. Des figures politiques comme Marion Maréchal dénoncent une diplomatie « à genoux » et jugent la riposte insuffisante.


Le gouvernement français, par la voix de Sophie Primas, affirme vouloir durcir la riposte si Alger ne fait pas de geste, notamment pour Boualem Sansal.


Une série judiciaire aux relents géopolitiques

Le durcissement des relations a été déclenché par deux événements judiciaires majeurs : Christophe Gleizes, journaliste français, a été condamné à 7 ans de prison à Alger pour « apologie du terrorisme » et « propagande nuisible à l’intérêt national ». Il aurait été en contact avec des militants indépendantistes kabyles.


Boualem Sansal, écrivain franco-algérien de renom, a vu sa condamnation à 5 ans de prison confirmée en appel, pour des propos tenus sur les frontières historiques de l’Algérie jugés attentatoires à l’unité nationale.


Ces décisions ont suscité une vive réaction de Paris, dénonçant des atteintes à la liberté d’expression et des procès à portée politique.


Une « riposte graduée » en marche

En réaction, la France a activé une stratégie de contre-mesures progressives, confirmée publiquement par la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, lors d’une interview sur CNEWS.


Sans entrer dans les détails opérationnels, elle a évoqué des mesures économiques, administratives et consulaires ciblées, évoquant notamment : Un resserrement de l’octroi des visas. Une suspension temporaire de certains accords bilatéraux. Une restriction de certaines coopérations culturelles et universitaires.


L’ombre du passé et les lignes de fracture

Les relations franco-algériennes sont historiquement marquées par une alternance de rapprochements et de refroidissements.


Le contexte actuel ravive les blessures mémorielles et les sensibilités identitaires des deux rives de la Méditerranée. Alger, de son côté, affirme défendre sa souveraineté et rejette toute « interférence étrangère dans ses affaires intérieures ».


Nadia B

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