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Droits humains : les ONG dénoncent les dérives du régime algérien et appellent à une réponse internationale

  • cfda47
  • il y a 49 minutes
  • 3 min de lecture
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Alors que les relations entre la France et l’Algérie se tendent davantage, plusieurs organisations internationales de défense des droits humains ont lancé une série d’alertes et de communiqués dénonçant les atteintes aux libertés fondamentales et les risques croissants pour les dissidents exilés.


L’actualité récente révèle une inquiétante montée des tensions entre la France et l’Algérie, sur fond de violations des droits humains et de répression transnationale. Les appels des ONG internationales ne sont pas de simples avertissements : ils traduisent une urgence démocratique face à des pratiques qui menacent les libertés fondamentales, y compris au-delà des frontières algériennes.


Dans ce climat de crispation diplomatique, la protection des dissidents exilés devient un enjeu majeur, non seulement pour les États concernés, mais pour l’ensemble de la communauté internationale. Il appartient désormais aux institutions européennes, aux Nations Unies et aux sociétés civiles de faire pression pour que les principes du droit international ne soient pas relégués au second plan au profit d’intérêts politiques.


Des appels urgents à la transparence

Dans un communiqué publié le 6 août 2025, Human Rights Watch, Amnesty International et Reporters Sans Frontières ont appelé les autorités françaises et algériennes à garantir une transparence totale dans l’affaire de l’enlèvement de l’opposant algérien Amir Boukhors, alias Amir DZ, survenu à Paris en avril dernier.


Un mandat d’arrêt international a été émis par la justice française contre un ancien diplomate algérien, soupçonné d’avoir participé à l’opération.


Les ONG exigent :

  • Une enquête indépendante et impartiale

  • Le respect des garanties procédurales pour toutes les parties

  • Une coopération judiciaire sincère entre les deux États

« Il est impératif que les autorités françaises protègent les dissidents exilés sur leur territoire et que l’Algérie respecte ses engagements internationaux en matière de droits humains », déclare Amnesty International.

Risques accrus pour les exilés politiques

Ces organisations alertent sur une tendance inquiétante : la multiplication des actes d’intimidation, de surveillance et de harcèlement visant des journalistes, militants et opposants algériens vivant en Europe.


Le cas d’Amir DZ n’est pas isolé. Le refoulement arbitraire de Nassera Dutour, présidente du Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA), le 30 juillet 2025 à l’aéroport d’Alger, a suscité une vive indignation.


La FIDH et l’OMCT ont dénoncé une violation flagrante du droit d’entrée dans son propre pays, protégé par la Constitution algérienne et les conventions internationales.

« Ces pratiques rappellent les méthodes des régimes autoritaires qui cherchent à museler toute voix critique, même au-delà de leurs frontières », affirme Reporters Sans Frontières.

Une crise diplomatique en toile de fond

L’affaire Amir DZ s’inscrit dans un contexte de fortes tensions diplomatiques entre Paris et Alger.La France a récemment suspendu l’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques algériens, tandis que l’Algérie a convoqué le chargé d’affaires français pour protester contre ce qu’elle qualifie de « dérive stigmatisante ».


Des diplomates français, dont l’ancien ambassadeur Xavier Driencourt, ont accusé Alger de violations du droit international, notamment en matière de protection des réfugiés et de respect des procédures judiciaires.


Vers une réponse internationale ?

Face à cette escalade, les ONG appellent les institutions européennes et les Nations Unies à :

  • Surveiller de près la situation des droits humains en Algérie

  • Conditionner les aides et partenariats à des engagements clairs en matière de libertés fondamentales

  • Protéger les exilés politiques contre toute forme de représailles transnationales



L’affaire de l’opposant Amir DZ et le refoulement de la militante Nassera Dutour illustrent une dérive préoccupante du régime algérien, selon les ONG, et posent la question du rôle des démocraties occidentales dans la protection des voix dissidentes. Alors que les tensions diplomatiques s’intensifient, la société civile internationale semble déterminée à ne pas laisser ces violations sans réponse.


Nadia B

 
 
 

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