Détenus politiques en Tunisie: appel à l'aide lancé à la société civile
- cfda47
- 23 janv. 2024
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Dans une lettre ouverte adressée à l'UGTT et aux organisations du Quartet national, un groupe de détenus politiques tunisiens a lancé un cri d'alarme, dénonçant le « muselage des voix » et les atteintes aux libertés fondamentales dans le pays.
Parmi les signataires de ce texte, des figures de l'opposition comme Ghazi Chaouachi ou Jouhar Ben Mbarek, emprisonnés depuis près d'un an dans ce dossier aux contours obscurs. Ces « prisonniers politiques » somment les responsables syndicaux et associatifs d' « assumer leurs responsabilités » face à la rapide détérioration des libertés dans le pays.
Ils attirent notamment l'attention sur « l'attaque féroce contre le pouvoir judiciaire », avec la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature et le harcèlement de dizaines de juges indépendants. La lettre dénonce également la spirale répressive du régime, « dont l'incapacité à résoudre les problèmes s’aggrave, ce qui le rend plus féroce ».
En conclusion, les signataires expriment leur incompréhension face au « silence » des organisations nationales devant l'arbitraire dont ils sont victimes. Un silence contraire, selon eux, à l'engagement historique de la société civile tunisienne en faveur des libertés publiques et de l'État de droit.
Sophie K.



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