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El Hadj M’Hamed El Anka: Gardien du chaâbi et symbole culturel

  • cfda47
  • 22 mai
  • 2 min de lecture

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Un hommage est rendu à El Hadj M’Hamed El Anka, maître du chaâbi algérien, à l’occasion de l’anniversaire de sa naissance, le 20 mai 1907. Cet événement célèbre son immense contribution à la musique et à la culture algérienne. Son impact est tel que son nom est souvent associé à la résistance culturelle et à la préservation de l’identité algérienne. Son influence continue de résonner à travers les générations.


Des concerts et des commémorations sont organisés pour honorer son héritage, notamment avec des artistes qui perpétuent son style musical. Une émission spéciale a également été diffusée sur la Radio Algérienne, réunissant plusieurs musiciens pour interpréter ses œuvres.


El Hadj M’Hamed El Anka, surnommé "Le Cardinal", est une figure emblématique du chaâbi algérien. Né le 20 mai 1907 à la Casbah d'Alger, il a grandi dans une famille modeste originaire de Kabylie.


Dès son jeune âge, il s'intéresse à la musique et intègre l'orchestre de Mustapha Nador, où il commence par jouer du tar (tambourin) avant de se perfectionner à la mandole. Son talent et sa passion pour la musique lui permettent de devenir rapidement un maître du genre chaâbi, qu'il contribue à moderniser et populariser.


En 1946, il prend la direction de l'orchestre chaâbi de la Radio d'Alger, ce qui marque un tournant dans sa carrière. Il enregistre plus de 150 disques et compose des centaines de qaçidate, mêlant poésie et mélodies inspirées de la musique arabo-andalouse. Son engagement artistique a accompagné des moments clés de l’histoire algérienne, notamment l’indépendance.


Son influence dépasse largement l'Algérie, et il effectue plusieurs tournées en Europe et au Maghreb, contribuant à faire rayonner le chaâbi à l'international. À l'indépendance de l'Algérie, il compose notamment "Al-hamdou Lillah ma bqach isti’imar fi bladna", une chanson qui reste gravée dans la mémoire collective. Son image est omniprésente dans la Casbah d’Alger, où des fresques et des hommages lui sont régulièrement dédiés.


Il s'éteint le 23 novembre 1978, laissant derrière lui un héritage musical inestimable. Son œuvre continue d'inspirer de nombreux artistes et passionnés de musique chaâbi.


El Hadj M’Hamed El Anka occupe une place centrale dans la mémoire collective algérienne. Son influence dépasse largement le cadre musical : il est considéré comme un gardien du patrimoine culturel et un symbole de l’identité algérienne.


Yacine M

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