Entre injustice et renouveau : Dyhia Chikhi transmet son savoir en France
- cfda47
- 9 juin
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Dyhia Chikhi, ex-entraîneure de l’équipe nationale féminine cadette d’Algérie, rejoint le club de karaté de Villeneuve-la-Garenne en Île-de-France pour poursuivre sa carrière après avoir dénoncé certaines pratiques au sein de la Fédération algérienne de karaté do. Dans un message publié le 9 juin 2025, elle a lancé un appel aux athlètes et parents algériens et maghrébins installés en France, en particulier dans les villes de Saint-Denis, Villeneuve-la-Garenne et Gennevilliers, les encourageant à inscrire leurs enfants à la pratique du karaté dès l’âge de quatre ans. Son objectif est d’offrir un encadrement de qualité et de contribuer à la formation des futurs champions.
Dyhia Chikhi encourage la diaspora algérienne en France à rejoindre son projet sportif. En intégrant le club de karaté de Villeneuve-la-Garenne, elle souhaite offrir aux jeunes athlètes algériens et maghrébins un encadrement de qualité, basé sur son expérience en tant qu’ancienne entraîneure de l’équipe nationale d’Algérie.
Elle invite les parents et jeunes pratiquants à s’inscrire dès l’âge de quatre ans, afin de bénéficier d’un enseignement structuré et de développer leurs compétences dans un cadre professionnel. Son objectif est de former une nouvelle génération de champions, tout en créant un espace de transmission et de partage pour les sportifs issus de la diaspora.
Dyhia Chikhi : quand le sport devient un combat pour l’équité
Dyhia Chikhi a dénoncé plusieurs pratiques controversées au sein de la Fédération algérienne de karaté do. Elle a notamment critiqué la gestion jugée catastrophique de la fédération après les contre-performances de certaines athlètes aux championnats du monde.
Elle a également révélé des cas de favoritisme, affirmant que le président de la fédération imposait la sélection de membres de sa famille, notamment sa nièce, dans l’équipe nationale, au détriment de critères sportifs objectifs. Selon elle, cette ingérence a conduit à des décisions injustes et a affecté la préparation des athlètes.
Par ailleurs, elle a dénoncé des problèmes logistiques et administratifs, comme des billets d’avion mal réservés, des ordres de mission absents, et des athlètes laissées seules à l’aéroport, ce qui a compromis leur participation à des compétitions internationales.
Face à ces irrégularités, Dyhia Chikhi a décidé de quitter la fédération et de poursuivre sa carrière en France, où elle espère offrir un encadrement plus professionnel et équitable aux jeunes karatékas.
Pour rappel, lors des JO de Paris 2024, cinq membres de la délégation algérienne ont pris la fuite dès leur arrivée en France, probablement pour demander l’asile.
Nadia B
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