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Espagne/Algérie/ Maroc: tels un jeu d’échecs sur les vagues de la méditerranée

  • cfda47
  • 26 févr. 2024
  • 2 min de lecture

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Les observateurs politiques, perchés sur les deux rives, ont le vertige. Tout commence par la visite du premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, au Maroc, le 21 février dernier.


Une visite où les enjeux se chiffrent à 45 milliards d’Euros qui seront investis dans le projet stratégique de l’Atlantique, horizon 2050, par l’Espagne au Maroc. Mais voilà, cette vision ambitieuse englobe également la partie du Sahara Occidental, territoire occupé par le royaume alaouite.


Et puis, comme un écho lointain, l’annulation de la visite du ministre espagnol à Alger en février résonne. Les coulisses révèlent des désaccords profonds entre Alger et Madrid sur la question brûlante du Sahara Occidental. Les mots échangés, les silences pesés, tout témoigne d’une relation en eaux troubles.


L’Espagne, tiraillée entre ses alliances, a dû faire un choix. Et ce choix, c’est le vertige des observateurs politiques qui le décryptent, scrutant chaque geste, chaque déclaration, comme autant de pièces sur l’échiquier diplomatique.


Dans ce jeu subtil, les virements et revirements sont monnaie courante. Les cartes sont rebattues, les alliances fragiles. Et tandis que les vents de la mer portent les ambitions économiques, les âmes des deux capitales, Alger et Madrid, se cherchent encore, se heurtent, se dérobent. Le Sahara Occidental, tel un mirage, se dessine au loin, houleux.


Et dans ce ballet diplomatique, les observateurs retiennent leur souffle, attendant le prochain coup de théâtre, le prochain revirement, avec ce tournis qui les lie à jamais à l’histoire tourmentée des deux rives.


Pourtant, Alger a placé sa confiance dans la sincérité de l’Espagne après le changement d’attitude de Pedro Sanchez devant l’Assemblée des Nations Unies, une volte-face confirmée par la déclaration du ministre algérien des affaires étrangères, M. Attaf, sur la chaîne El Djazira concernant le réchauffement des relations entre l’Algérie et l’Espagne. 


En conséquence, l’Algérie a entrepris de lever les restrictions commerciales et de faciliter la circulation des personnes entre les deux pays en augmentant les vols et les navires.


Mais, surement, après des informations fiables des services des renseignements algériens qui avaient flairé le coup bas, l’Algérie avait annulé la visite du ministre espagnol des affaires étrangères en Algérie à la dernière minute.

 

Yacine M

 
 
 

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